LeCamus de Mézières, Nicolas: Le génie de l'architecture ou l'analogie de cet art avec nos sensations (Paris, 1780) [Cicognara, 460]

DE L’ARCHITECTURE. 237
tention , sur-tout pour une maison considé-
rable ^ & elle est peu de conséquence en
raison des avantages.
Ecuries.
Il doit y avoir quatre écuries plus ou moins
grandes ^suivant le nombre de chevaux qu’on
peut avoir à loger.
La première est pour les chevaux de car-
rofîe ; la sécondé pour ceux de main ; la
troisieme moins grande est pour les ma-
lades , ôc la quatrième est destinée pour
les chevaux étrangers , tels que ceux des
Concierges des châteaux , des Fermiers ,
ceux des amis qui peuvent venir diner ou
souper.C et usage devient de plus en plus né-
ceiïaire par l’étendue de la capitale & les dis-
tances des différens quartiers. Comme on ne
peut connoître si les chevaux étrangers sont
sains ou malades } il est bon qu’ils soient à
part j un Ecuyer prudent ne le souffre pas
autrement.
On peut faire des écuries de quatre façons 3
c’est l’emplacement qui décide; il y en a de
simples} de doubles s de triples & de qua-*
druples*