LeCamus de Mézières, Nicolas: Le génie de l'architecture ou l'analogie de cet art avec nos sensations (Paris, 1780) [Cicognara, 460]

DE L'ARCHITECTURE. is>9
Cinq pieds Ôc demi ou six pieds de haut ^ pour
la conservation de l’argenterie qu’on y dé-
pose ,* la porte de cette piece ne peut être
trop bonne ôc trop bien fermée ; il faut des
tables au pourtour des murs, elle doit être
lavée souvent. C’est pourquoi il faut que le
pavé soit en pente ^ ôc qu’on y observe les
revers nécessaires, afin que les eaux s’écou-
lent aisément au-dehors ^ ôc que le tout seche
promptement. Nous avons donné les raisons
d’employer du pavé au lieu de dalle 3 cela pré-
vient les plus grands accidens.
Commun.
Le commun est un endroit ou les princi-
paux Officiers ôc les gens que l’on doit nour-
rir se rassemblent $ c’est une grande piece qui
sera bien éclairée} plancheiée en bois de frise
ôc plafonée. Pour la rendre plus complette,
il faut un robinet pour de l’eau , Ôc une cu-
vette au-dessous , dont les eaux se répan-
dront au-dehors ; il convient d’y mettre un
poêle, si toutefois la cheminée de la cuisine
ne peut fournir de la chaleur par sa plaque
qu’on masquera alors du côté du commun
N *