LeCamus de Mézières, Nicolas: Le génie de l'architecture ou l'analogie de cet art avec nos sensations (Paris, 1780) [Cicognara, 460]

ito LE GÉNIE
tiquer une pareille , mais plus grande, pour le
foin ; on éviterait bien des accidens9 & le
foin seroit toujours & plus sec & plus propre ;
ces. trémies pourroient être à l’extrémité des
vestibules des écuries , & dans es cas c’est
un retranchement qu’on formeroit.
Greniers a Paille.
On observera les mêmes choses pour les
greniers à paille.
Greniers a l'Avoine.
Les greniers à l’avoine demandent plus de
précaution , il faut qu’ils soient à la portée
des escaliers par lesquels on y monte. Ils se-
ront carrelés & lambrissés ; on aura le soin
de n’y souffrir aucun trou à cause des rats
& des souris. Au sùrplus on pratiquera
des lucarnes comme aux autres greniers , elles
seront fermées avec contrevents garnis d’un
carreau de verre. Si on vouloir se servir
d’une lucarne où il y eût un plancher en
saillie pour monter les sacs, on formeroit un
treuil comme chez les Boulangers.