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N°.371.
& 372.
34. Recueil des Machines
Q, pendant que Fautre X lâche la corde, pour que îe cœur
P se contradte.
W est le réservoir avec son canal.
Le moulin étant arrêté, & les soupapes retenues ouver-
tes, les ouvertures N, 0,supposées bouchées, onremplit
d’eau tout l’intérieur de la machine , en l’introduilant par
un trou E pratiqué au plus haut du tuyau recourbé ; en-
suite ce trou étant exa&ement fermé, si on déboucheles
ouvertures N ôt O , il arrivera , comme aux figures pré-
cédentes, que l’eau contenue dans îa recourbure z7, êc
dans le haut du tuyau de sortie , s’écoulera par N dans le
canaî, & l’espace qu’elle occupoit sera vuide.
Le jeu de cette machine se fait en défîxant le moulin
AB, qui étant mis en mouvement par le courantRR, le-
quel la fait circuier avec les rouleaux D, E, qui sont fer-
mement attachés à son arbre ; ces rouleaux faisantici fonc-
tion de manivelîe, il arrivera que les cordes seront tirées
& lâchées chacune à ieur tour, ôc les soupapes s’ouvrant
& se fermant ainsi, l’eau montera du réservoir Z dans le
cœur P dans le temps de sa dilatation ; la même eau pasfera
de ce cœur dans le îecond cœur Q dans le temps de la con-
tradion du premier, parce qu’alors lesecond cœur Qse di-
latera ; & enfîn lorsque ce cœur se contraftera, l’eau pas-
sera dans le tuyau de sortie, ôt sortira par l’ouverture N
pendant qu’il en rentrera de nouvelle dans le cœur P, qui
dans le même temps se dilate , & ainsi de suite.
Mais pendant îa diîatation du cœur Q, l’eau s’écoulant
par l’ouverture N, il se forme un vuide dans la recour-
bure il, ôc dans ie tuyau de sortie : alors les particules
d’air dont l’eau esî impregnée s’assemblent, & Ü arrivera
que cetair passera la surface de l’eauintérieureen VF &i,
& qu’après queiques dilatations & contra&ions l’air séparé
de Peau aura asfez de force avec la pesanteur de l’eau con**
tenue dans le tuyau gki, pour faire équilibre avec l’air
qui presse ia partie inférieure & mobile du cœur Q, ce qui
empêcheroit l’effet que l’on se propose.
N°.371.
& 372.
34. Recueil des Machines
Q, pendant que Fautre X lâche la corde, pour que îe cœur
P se contradte.
W est le réservoir avec son canal.
Le moulin étant arrêté, & les soupapes retenues ouver-
tes, les ouvertures N, 0,supposées bouchées, onremplit
d’eau tout l’intérieur de la machine , en l’introduilant par
un trou E pratiqué au plus haut du tuyau recourbé ; en-
suite ce trou étant exa&ement fermé, si on déboucheles
ouvertures N ôt O , il arrivera , comme aux figures pré-
cédentes, que l’eau contenue dans îa recourbure z7, êc
dans le haut du tuyau de sortie , s’écoulera par N dans le
canaî, & l’espace qu’elle occupoit sera vuide.
Le jeu de cette machine se fait en défîxant le moulin
AB, qui étant mis en mouvement par le courantRR, le-
quel la fait circuier avec les rouleaux D, E, qui sont fer-
mement attachés à son arbre ; ces rouleaux faisantici fonc-
tion de manivelîe, il arrivera que les cordes seront tirées
& lâchées chacune à ieur tour, ôc les soupapes s’ouvrant
& se fermant ainsi, l’eau montera du réservoir Z dans le
cœur P dans le temps de sa dilatation ; la même eau pasfera
de ce cœur dans le îecond cœur Q dans le temps de la con-
tradion du premier, parce qu’alors lesecond cœur Qse di-
latera ; & enfîn lorsque ce cœur se contraftera, l’eau pas-
sera dans le tuyau de sortie, ôt sortira par l’ouverture N
pendant qu’il en rentrera de nouvelle dans le cœur P, qui
dans le même temps se dilate , & ainsi de suite.
Mais pendant îa diîatation du cœur Q, l’eau s’écoulant
par l’ouverture N, il se forme un vuide dans la recour-
bure il, ôc dans ie tuyau de sortie : alors les particules
d’air dont l’eau esî impregnée s’assemblent, & Ü arrivera
que cetair passera la surface de l’eauintérieureen VF &i,
& qu’après queiques dilatations & contra&ions l’air séparé
de Peau aura asfez de force avec la pesanteur de l’eau con**
tenue dans le tuyau gki, pour faire équilibre avec l’air
qui presse ia partie inférieure & mobile du cœur Q, ce qui
empêcheroit l’effet que l’on se propose.