Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (6.1732/34 (1735)) [Cicognara, 917F]

APPROUVÉES PAR l’ÂCADÉMIE,


MACHINE ^

P O U R ' \

CURER LES PORTS>

INVENTÉE

PAR M. GUYOT.

CE T T E machine pour curer les ports > rivieres , Planêhi
& canaux , eR composée de deux chalans AB, CD, I»
unis ensembie par une charpente CEDB élevée sur leurs Fig. I.
bordsj ôc qui laisse entre les chalans le passage du petit Fig. Iï»
bateau F destiné à recevoir ia vase. Une cuiilier GHIL,
dont la largeur du coffre est presque égale à la distance
des deux chalans, est suspendue aux deux points GH par
des cordes qui se roulent sur le cylindre MN, axe des
deux grandes roues OP, dont chacune eft posée sur un
des chalans : la cuillier étant suspendue par son fond, se
meut autour de ces deux points comme sur deux pivots»
elle estfaite en forme de caisse, ôc porte un manchelL,
fixé dans le miiieu de sa partie supérieure : ce manche eft
attaché par son extrêmité L à une corde qui paffe sur une
poulie frappée au chapeau E de la charpente qui assem- Fig, I.
ble les deux bateaux. Cette corde se roule sur le tour R
pratiqué dans le chaland B. A l’endroit Q, milieu du même
manche, est lié un eordage QS qui se garnit autour du
cabestan T fixé au bord, ou à quelque endroit du canal
que Fon veut curer; la cuillier est encore tiréeen arriere
par un paîan ou cordage simpîe V frappé derriere elle8