ÀPPROUVÉES PAR l’AcADÉMIE.
103
M A C H I N E
POUR FAIRE MOUYOIR
L E S
17 5 3 •
RAMES D’UNE GALERE »
INFENTÉE
PAR M. LIMOUSIN.
AB eR îe corps de la galere ; CD est un chasïîs suspendu
par ses extrêmités sur deux manivellesFG,qui entournanc
peuvent élever ôc abaisfer alternativementlechassis ;outre
ce mouvement de bas en haut, ôc de haut en bas, il y en
a un autre de l’avant en arriere, ôc d’arriere en avant,
puisque la manivelle décrit un cercle entier;ainsi tous ces
mouvemens produiront des chemins égaux.
L’arbre des manivelles prolongé au-delà des montans
quile supporte, reçoit d’autres manivelles, telles queFI,
dans lesquelles sont engagés les leviers L, M, N, O, qui
servent à les faire circuler en poussant ôc tirant ces leviers
alternativement. Les extrëmités des rames sont engagées
dans des trous faits aux longs côtés du chassis ; elles sont
portées sur le plat-bord PQ de la galere , sur lequel sont
plantées des chevilles contre lesquelies elles sont assujetties
par de petits cordages qu’on appelle étropes : les chevilles
sontnomméesen terme de marine, des tolets ; chaque étrope
est attachée à un long cordage ST, par le moyen de plur
sseurs petites cordes, desorte que ce gros cordage sert à dé-
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M A C H I N E
POUR FAIRE MOUYOIR
L E S
17 5 3 •
RAMES D’UNE GALERE »
INFENTÉE
PAR M. LIMOUSIN.
AB eR îe corps de la galere ; CD est un chasïîs suspendu
par ses extrêmités sur deux manivellesFG,qui entournanc
peuvent élever ôc abaisfer alternativementlechassis ;outre
ce mouvement de bas en haut, ôc de haut en bas, il y en
a un autre de l’avant en arriere, ôc d’arriere en avant,
puisque la manivelle décrit un cercle entier;ainsi tous ces
mouvemens produiront des chemins égaux.
L’arbre des manivelles prolongé au-delà des montans
quile supporte, reçoit d’autres manivelles, telles queFI,
dans lesquelles sont engagés les leviers L, M, N, O, qui
servent à les faire circuler en poussant ôc tirant ces leviers
alternativement. Les extrëmités des rames sont engagées
dans des trous faits aux longs côtés du chassis ; elles sont
portées sur le plat-bord PQ de la galere , sur lequel sont
plantées des chevilles contre lesquelies elles sont assujetties
par de petits cordages qu’on appelle étropes : les chevilles
sontnomméesen terme de marine, des tolets ; chaque étrope
est attachée à un long cordage ST, par le moyen de plur
sseurs petites cordes, desorte que ce gros cordage sert à dé-