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Recueil des machines approuvées par l'académie royale des sciences inventée par
DOI Artikel:No. 400
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ÀPPROUVÉES PAR L 9Â C A D É M I E.
I 13
N I V E A U
PERFECTI ONNÉ
1735.
N°„ 400»
PAR M. GRANDJEAN,
DE L’ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES.
SOit un niveau ordinaire ABCDE, quiellle niveau
de M. Picard, décrit dans sa Mesure de la Terre , ôc
dans son Traitédu Nivelement. On ajoute àl’extrêmité ob-
jedtive A une plaque CED de cuivre ou de fer; sur cette
plaque est arrêté à angles droits un petit miroir plan E?
dontle plan fait aveclaligne de foi de la lunette un angle
de 4J 0 , ou tel autre qu’on jugera à propos; cepetit mi-
roir doit être piacé de façon qu’il ne bouche qu’environ la
moitié de l’ouverture de ia lunette.
Sur la même plaque est arrêté un second miroir plan F*
mobiie sur deux pivots en telle sorte, que dans son mouve-
ment il reste toujours vertical. L’usage de ce miroir est de
faire ensorte qu’on puiste niveier deux objets qui ne seroient
pas dans un même vertical avec l’observateur.
Cette construdlion supposée , îorsquon voudra se servir
de sinstrument, on le tournera à Pordinaire vers un objet
H, & pour lors l’œii appercevra dans la lunette , non-
seuiement cet objet, mais encore Fobjet G , qui se trou-
vera dans le rayon resséchi EFG; & par conséquent ss l’on
fait venir ies deux miressur lefii, on auraen un même instant
leniveaudes deux objetsdiiférens, ôtonseraparconséqùent
exempt de Ferreur aue ie changement instantané des ré-
Rccudl des Machines. Tome VL P
I 13
N I V E A U
PERFECTI ONNÉ
1735.
N°„ 400»
PAR M. GRANDJEAN,
DE L’ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES.
SOit un niveau ordinaire ABCDE, quiellle niveau
de M. Picard, décrit dans sa Mesure de la Terre , ôc
dans son Traitédu Nivelement. On ajoute àl’extrêmité ob-
jedtive A une plaque CED de cuivre ou de fer; sur cette
plaque est arrêté à angles droits un petit miroir plan E?
dontle plan fait aveclaligne de foi de la lunette un angle
de 4J 0 , ou tel autre qu’on jugera à propos; cepetit mi-
roir doit être piacé de façon qu’il ne bouche qu’environ la
moitié de l’ouverture de ia lunette.
Sur la même plaque est arrêté un second miroir plan F*
mobiie sur deux pivots en telle sorte, que dans son mouve-
ment il reste toujours vertical. L’usage de ce miroir est de
faire ensorte qu’on puiste niveier deux objets qui ne seroient
pas dans un même vertical avec l’observateur.
Cette construdlion supposée , îorsquon voudra se servir
de sinstrument, on le tournera à Pordinaire vers un objet
H, & pour lors l’œii appercevra dans la lunette , non-
seuiement cet objet, mais encore Fobjet G , qui se trou-
vera dans le rayon resséchi EFG; & par conséquent ss l’on
fait venir ies deux miressur lefii, on auraen un même instant
leniveaudes deux objetsdiiférens, ôtonseraparconséqùent
exempt de Ferreur aue ie changement instantané des ré-
Rccudl des Machines. Tome VL P