Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (6.1732/34 (1735)) [Cicognara, 917F]

Recueil des Machines. 137

N°. q.1 o»

GONDOLE

T I R É E

PAR UN CHEVAL MARIN.

DAns la gondole AB est un ParnasTe où sont des pLANCHB
Déesses , qui font une fête à Apollon placé au n.
centre. Cette gondoîe est tirée par un cheval marinC, Fig. L
qui va par le même méchanisme qui a été expliqué dans
le cygne , dont il faut cependant retrancher le mouve-
ment de la tête que ce cheval n’a pas. Une détente qui
a rapport au mouvement des sigures sert à le faire partir
lorsqu’Apollon a fait un tour entier; car c’est cette figure
qui se meut la premiere en tournant sur son centre; Ôc
quand elle passe devant les Déesses, chacune incline le
corps 9 & lui présente ses attributs ; comme Diane , des
sséches & un arc; Fîore, des sseurs, ôcc. Apollon se re-
mettant en sa place 5 fait agir une détente qui donne au
cheval marin la liberté de partir. Yoiçiles machines qui
produisent tous ces effets.

Un mouvement de pendule posé horizontalement estle pIG. n.
premiê'r mobile ; ce rouage est composé d’un barillet D,
qui mene une seconde roue E, dont le pignon fait mou»
voir la roueF, au centre de laquelle est fîxé Apollon:
cette derniere roue fait aller un volant G par le moyen
d’une troisiemeroue. Quatre leviers, telsque HIK, LMN,
qui ont rapport aux fîgures, sont mis en aflion successive-
ment Fun après l’autre par une cheville P posée perpendi-
culairementsur la roueF. LepremierlevierHIKest mobile
Jiec, dzs Machincss Tome VIa S