Recueil des Machines,
TOUR COMMODE
POUR LES OBSERVATIONS
ASTRONOMIQUES,
INVENTÉE
P A R M. GODIN,
DE UACADÉMIE ROYALE DES SCÏENCES,
LE diametre întérieur de cette tour est d’environ 7
pieds. Les murs sont minces, & ne passent pas 6 pou-
çes d’épaisseur; eile est ouverte de trois fenêtres, & d’une
porte , qui rçpondent à peu près aux quatre points cardi-
naux : la porte étant tournéeau nord, entre les deux fenê-
tres du sud & de i’oueif, on a ménagé un enfoncement
P, propre à y loger une pendule qui se trouve éclairée par
deux fenêtres Æ, placées auxdeux côtés du cadran. O11
y a encore ménagé un petit ais 5, 6 5 pour servir de table
à ecrire.
La hauteur du mur ne passe pas 5; pieds \ , afîn que l’on
puisfe , avec l’instrument placé au miiieu , avoir pardes-
sus les moindres hauteurs; il est çouronné d’une sabiie-
re TWS de bon bois de chêne, ronde, bien unie, ôc
posée horizontalement ; cette sabliere porte des rouleaux
T , S, cschés dans son épaiiseur, & qui ne la surpas-
sent que d’environ trois à quatre lignes ; ces rouleaux
ne doivent pas être des cyiindres , mais des cônes tron-
qués, dont les côtés tendent au centre de ia tour„
ReC' des Machincs, Tome VI. G
-TTlllil UIIIIHl
1732,
N°. 378.
Fig. L
TOUR COMMODE
POUR LES OBSERVATIONS
ASTRONOMIQUES,
INVENTÉE
P A R M. GODIN,
DE UACADÉMIE ROYALE DES SCÏENCES,
LE diametre întérieur de cette tour est d’environ 7
pieds. Les murs sont minces, & ne passent pas 6 pou-
çes d’épaisseur; eile est ouverte de trois fenêtres, & d’une
porte , qui rçpondent à peu près aux quatre points cardi-
naux : la porte étant tournéeau nord, entre les deux fenê-
tres du sud & de i’oueif, on a ménagé un enfoncement
P, propre à y loger une pendule qui se trouve éclairée par
deux fenêtres Æ, placées auxdeux côtés du cadran. O11
y a encore ménagé un petit ais 5, 6 5 pour servir de table
à ecrire.
La hauteur du mur ne passe pas 5; pieds \ , afîn que l’on
puisfe , avec l’instrument placé au miiieu , avoir pardes-
sus les moindres hauteurs; il est çouronné d’une sabiie-
re TWS de bon bois de chêne, ronde, bien unie, ôc
posée horizontalement ; cette sabliere porte des rouleaux
T , S, cschés dans son épaiiseur, & qui ne la surpas-
sent que d’environ trois à quatre lignes ; ces rouleaux
ne doivent pas être des cyiindres , mais des cônes tron-
qués, dont les côtés tendent au centre de ia tour„
ReC' des Machincs, Tome VI. G
-TTlllil UIIIIHl
1732,
N°. 378.
Fig. L