Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (6.1732/34 (1735)) [Cicognara, 917F]

APPROUVsES PAR L*A C A D E MIE2 ï2p

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MACHINE — :

.

POUR BATTRE LE PLATRE;

INFENTÉE

P^R M. DUBUISSON.

CEtte machine efl; composée d’un arbre horizontal
A B , que l’on fait tourner au moyen de la mani-
velle D. Les roues verticales EE, ôcc. sont posees sur cet
arbre , de maniere qu’elles peuvent tourner sur elles-mê-
mes , indépendamment de l’arbre; c’est-à-dire, qu elles n y
sontfixées que par desdétentesGgarniesdepointes H3 qui
entrent dans des trous faits sur le plat des roues : fic çomme
chaque de'tente est sîxée sur l’arbre, il s’ensuit qu’elles fi-
xent aulîi la roue lorsque la pointe de la détente y est: enga»
gée ; pour lors l’arbre ôc la roue tournent du même sens.
Ces roues répondent à des masses MM , ôcc. mobiles au-
tour des points II9 ôcc. de façon qu’elles peuvent être
élevées par les rouesEE, y étant assujetties par des cor-
des qui roulent sur leurs circonférences. Au-desssus de ces
mêmes roues sont attachés de petits plans inclinés N N,
sur lesquels les détentes vont frotter, ôc par-la font partir
lesroues entraîndes par le poids des masses qui se trouvent
pour lors éievées , ce qui arrive une fois par révolution
des roues ou de la manivelle : lesmasses sontferrées en-des-
sous , afin de mieux écraser le plâtre. II faut observer que
les masses, les roues correspondantes, ôc les plans inclinés
soient piacés dans le même plan vertical. La circonférence
Rcç, des Machincs„ Tome VI. K