Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (6.1732/34 (1735)) [Cicognara, 917F]

ÀFPROUVÉES PAR l'AcâDÉMIE; '*]%

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N<>. 384;

BRAS ARTIFICIEL

1 N V E N T É

PAR M. KRIEGSEISSEN.

CE bras est compofé de quatre pieces faites de feuil»
les de cuivre , ôc mobiles par trois points. La pre»
miere partie A B sont les doigts, qui entrent quarrément
dans une traverse mobile avec les doigts sur ies deux poin-
tes BÇ j les doigts sont échancrés dans leurs milieux du
côté du dedans de la main ; & au côté opposé, qui est le dos5
ils sont assemblés à charniere, comme on le voit par la fi-
gure DE, qui est la même main renversée ou vue en-dessus ;
ces charnieres représentent les articulations des phalarn
ges. Le pouce n’a qu’un feul mouvement, qui est dese rap-
procher tout entierdes autrés. doigts , pour serrer ou pren-
dre quelque chose. Cette main-est jointe par la même mé-
chanique à lapartie FG ?quireprésente l’avant-bras ; c’est-
a-dire, qu’elle se peut mouvoir sur les deux points FH : à
ces deux mêmes points est assemblé l’étui GI, dans lequel
est la partie du bras naturel qui doit faire mouvoir les au-
tres parties du bras artificiel ; car cette machine ne peut
servir qu’à unbras coupé au dessous du coude ; cette jointure
dtant nécessaire pour les autres mouvemens. Au côté de l’é-
tui Gï sont ies poulies KL , qui tournent sur leurs axes, ôc
sur lesquelles passent les cordes àboyau MLNOKP sixées
aux points M, O ; ces deux cordes font elles seules mouvoir
l’avant-bras ôc les doigts , la premiere corde OKP fait