Overview
Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 6.1732/​34 (1735) [Cicognara, 917F]

DOI issue:
Recueil des machines approuvées par l'académie royale des sciences inventée par
DOI article:
No. 418 & 419
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30639#0292
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
i<?4 Recueil des Machines

On arrête les roues quand on le veut au moyen d’un
1733. frein X, qui ne difFére point de ceux dont on se sert dans
* N°.4i8* les moulins à vent. Enfin on fait changer la machine de
■& 41p. pîace quand on le veut, par le moyen d’un treuil Z , au-

--— tour duquel s’entortille le cordage ZW + assujetti le îong

Fig. III. ^u chalanJ AB; cette corde a toute la longueur du ca-
nal, & fait un demi-tour sur la pouîie W. Voici quelles
sont les opérations de la machine.

La cuiliier étant supposé suspendue, on leve le frein ;
les roues ayant alors la iiberté de tourner, la cuillier doit
descendre par son propre poids j pendant cette descente on
la retire en arriere par le moyen du cordage V, & quand
on sent qu’elle touche au fond, celui qui commande la
manœuvre fait un signal, ou donne un coup de sifffet
(si la distance n’est pas grande) aux hommes du cabestan T
qui îe font tourner ; alors le cordage tirant fortement sur la
cuiliier qui traîne dans le fond, elle est obligée de se rem-
plir de vase; & quand par la résistance que son sent, on
s’apperçoit qu’elie est pleine j les gens au cabestan font le
même signal qui leur a été fait, au maître qui est dans la
machine, aussi'tôt 011 fait tourner le tour R pour éiever
le manche presque droit j ensuite l’hommequi est à ce tour,
de concert avec ceux qui sont dans les roues, élevent la
cuillier jusqu’à la plus grande hauteur qu’elle puisse aller,
où on l’arrête par le moyen du frein X : on la laisse dans
cette situation jusqu’à ce que l’on ait introduit le petit ba-
teauF, dans lequel sont plusieurs caissons que l’on pîace
dessous la cuiliier qui se vuide avec beaucoup de facilité;
car en lâchant le tour qui retenoit le manche droit, ce
manche, dont l’extrêmité est chargée d’un poids étant li-
hre, tombe en faîsant faire la bascule à.la cuillier; & de
pîus frappant un coup assez fort contre le bord du bateau,
onoblige cette cuiliier dese vuider tout-à-fait dans les caif
sons; après quoi on retire le petit bateau pour recom-
mencer de nouveau îa même opération.
 
Annotationen