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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 6.1732/​34 (1735) [Cicognara, 917F]

DOI Heft:
Recueil des machines approuvées par l'académie royale des sciences
DOI Artikel:
No. 375 & 376
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https://doi.org/10.11588/diglit.30639#0084
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4 2 Recueil des Machines

rant Je bateau que l’on remonte.

1732. Pour faire agir cette machine on attele quatre chevâux
jq9 ^ aux quatre leviers ; ces chevaux faisant tourner la roue de
ôc 376. chan,ferontauslimouvoirlalanterneN,ensembielesroues

p__ à vannes, qui sont adaptées à son arbre ; ces roues faisant le

Planche-même effet que les rames perpendiculaires 9 il s’ensuivra
*L que la machine remontera contre un courant, & tirera
Fig. II. apr£s elle le hateau proposé , qui pour lors tient à la corde
KY. La roue supérieure HI tournera aulli étant attachée
au levier T , & fera approcher de plus en plus le bateau
sur lequel elle tire, pourvu qu’il ne soit pas d’un trop
grand poids.

Lorsquhl ne s’agira que de remonter la machine seule ,
on ne ferapoint tourner la roue H, par.ce que le seul appui
des rames dans l’eau suffira.

II n’est pas difficile de juger que cette machine doit
se remonter avec plus de facilité que lorsqu’elie tire un
bateau, qui pour peu qu’il soit pesant doit ralentir consi-
dérablement le mouvement : en recompense la force des
chevaux étant jointe au courant, cette machine doit aller
d’une extrême vîtesse en descendant.

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