APPROUVsES PAR l’AcADÉMIE. y 1
d 5espace en espace ; & dans un point M pris à droite de ia
fenëtre FCH, qui est percée dans ie comble, est fixée une
poulie M à deux rouets. Une sembiable poulie N, qui
porte à son étrope un crochet, s’engage dans les pitons
de la sabliere fixe ; ôc une corde XNM pastsant sur ces
deux pousies sert à faire tourner le toît de la tour de quel
côté son juge à propos.
Au dehors du comble , & au bas de la senêtre Gî, est
attaché avecdeux charnieres un astsemblage DCIF de trin-
gles de bois d’environ un pouce sur dix-huit iignes. La
longueur DI, ou CF de cet astsemblage, que nous ap-
pelierons desormais échelle, à cause des traverses L M
dont ii doit être garni, est de 6 à 7 pieds ; ôt la largeur LM
égale à celle de la fenêtre, ou même un peu plus grande :
aux extrêmités C & D de cette échelie sont joints avec
d’autres charnieres les bouts de la fourchette de bois DBC,
qui doit être assez longue, pour que l 5extrêmité B étanten
A, l’échelie penche encore astsez en-dehors pour tomber dès
que l’on lâchera ia corde AB : sur cette écheile se placera
aisément une lunette de 1 j pieds , sans qu’elle entre dans
la tour que d’environ un pied : Ôt comme au moyen de
la corde Z , on peut donner à l’échelle telle inclinaison
qu’on voudra , ôc que d’ailleurs le toît se tourne en tous
sens , il est évident que l’Observateur placé dans la tour
pourra, sans être exposé aux injures dePair,suivre facile-
ment le mouvement de quelque astre que ce soit.
Comme la lumiere est quelquefois incommode, on la
pourra placer dans une lanterne attachée à un clou O sur
la fenêtre N en dehors, & pour lors elle éclairera le ca-
dran de la pendule sans incommoder les yeux de l’Obser-
vateur.
De même un quart-de-çercîe étant placé au milieu de
çette tour, on pourra aisément, en conduisant la fenêtre
CFH vers l’astre , observer ses hauteurs commodément ,
& sans être exposé aux incommodités de l’air ôc du vent.
Gij
1732.
N°. 378.
Fig. I.
Fig. IL
Fig. I.
Fig. I.
d 5espace en espace ; & dans un point M pris à droite de ia
fenëtre FCH, qui est percée dans ie comble, est fixée une
poulie M à deux rouets. Une sembiable poulie N, qui
porte à son étrope un crochet, s’engage dans les pitons
de la sabliere fixe ; ôc une corde XNM pastsant sur ces
deux pousies sert à faire tourner le toît de la tour de quel
côté son juge à propos.
Au dehors du comble , & au bas de la senêtre Gî, est
attaché avecdeux charnieres un astsemblage DCIF de trin-
gles de bois d’environ un pouce sur dix-huit iignes. La
longueur DI, ou CF de cet astsemblage, que nous ap-
pelierons desormais échelle, à cause des traverses L M
dont ii doit être garni, est de 6 à 7 pieds ; ôt la largeur LM
égale à celle de la fenêtre, ou même un peu plus grande :
aux extrêmités C & D de cette échelie sont joints avec
d’autres charnieres les bouts de la fourchette de bois DBC,
qui doit être assez longue, pour que l 5extrêmité B étanten
A, l’échelie penche encore astsez en-dehors pour tomber dès
que l’on lâchera ia corde AB : sur cette écheile se placera
aisément une lunette de 1 j pieds , sans qu’elle entre dans
la tour que d’environ un pied : Ôt comme au moyen de
la corde Z , on peut donner à l’échelle telle inclinaison
qu’on voudra , ôc que d’ailleurs le toît se tourne en tous
sens , il est évident que l’Observateur placé dans la tour
pourra, sans être exposé aux injures dePair,suivre facile-
ment le mouvement de quelque astre que ce soit.
Comme la lumiere est quelquefois incommode, on la
pourra placer dans une lanterne attachée à un clou O sur
la fenêtre N en dehors, & pour lors elle éclairera le ca-
dran de la pendule sans incommoder les yeux de l’Obser-
vateur.
De même un quart-de-çercîe étant placé au milieu de
çette tour, on pourra aisément, en conduisant la fenêtre
CFH vers l’astre , observer ses hauteurs commodément ,
& sans être exposé aux incommodités de l’air ôc du vent.
Gij
1732.
N°. 378.
Fig. I.
Fig. IL
Fig. I.
Fig. I.