\22 Recueil des Machines
Cette premiere invention est pour suppléer au manque
1733. d’eau, ce qui arrive fréquemment aux grosses forges , qui
ne pouvant travailler sanslesecoursd’un courant, sontune
~—- grande partie de sété à rien faire ; mais lorsque l’on peut
jouir d’un ruisseau, voici une maniere de faire agir le mê-
me soufflet.
L'on a une grande roue de moulin VX que l’on expose
au courant ; i’arbre Y de cette roue porte autour desa cir-
confe'rence plusieurs mentonnets, tels que Z, que i’onpeut
ôter & remettre quand on veut ; ces mentonnets font ies
mêmes fondtions que les premiers; c’est - à-dire , qu’ils
abaiss'entsuccefîivementlesoufflet,après quelemêmelevier
OR l’a fait aspirer ; dans ce cas le Jevier inférieur & l’en-
grénage n’a plus Üeu , & devient inutile. L’on a fait les
mentonnets decetarbre mobiles, afinqu’ils n’embarrassent
point ce soufflet dans son abaissement & son éiévation ,
lorsqu’on le fait agir par le secours des chevaux.
II n’est pas nécessaire de dire , que par ces deux inven-
tions l’on peut faire mouvoir à la fois un grand nombre de
soufflets,en prolongeantles arbresquiportentlesmenton-
nets, que l’on disposera de façon qu’il y ait toujours la moi-
tlé des soufflets éievés, ôc l’autre moitiè abaissés.
Cette premiere invention est pour suppléer au manque
1733. d’eau, ce qui arrive fréquemment aux grosses forges , qui
ne pouvant travailler sanslesecoursd’un courant, sontune
~—- grande partie de sété à rien faire ; mais lorsque l’on peut
jouir d’un ruisseau, voici une maniere de faire agir le mê-
me soufflet.
L'on a une grande roue de moulin VX que l’on expose
au courant ; i’arbre Y de cette roue porte autour desa cir-
confe'rence plusieurs mentonnets, tels que Z, que i’onpeut
ôter & remettre quand on veut ; ces mentonnets font ies
mêmes fondtions que les premiers; c’est - à-dire , qu’ils
abaiss'entsuccefîivementlesoufflet,après quelemêmelevier
OR l’a fait aspirer ; dans ce cas le Jevier inférieur & l’en-
grénage n’a plus Üeu , & devient inutile. L’on a fait les
mentonnets decetarbre mobiles, afinqu’ils n’embarrassent
point ce soufflet dans son abaissement & son éiévation ,
lorsqu’on le fait agir par le secours des chevaux.
II n’est pas nécessaire de dire , que par ces deux inven-
tions l’on peut faire mouvoir à la fois un grand nombre de
soufflets,en prolongeantles arbresquiportentlesmenton-
nets, que l’on disposera de façon qu’il y ait toujours la moi-
tlé des soufflets éievés, ôc l’autre moitiè abaissés.