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Recueil des machines approuvées par l'académie royale des sciences inventée par
DOI Artikel:No. 416
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.30639#0282
Recueil des Machines
******—". qu’avec très-peu de force son peut enfoncer ce plateau
1733. en-dedans de îarondache, ôcparconséquentfairemouvoir
N°. 416. le levier; ce qui ne peut arriver sans que sautre bout P ne
—- tire le crochet engagé dans la gâchette O, qui faisant par-
tir la double détente ôc la batterie, met feu à ia trainée de
poudre qui enssamme celle du mortier qui chassse un artisice
qusil contient : l’artifice chasssé fait connoître celui qui a
gagné le prix; car la bascule ne doit point détendre que
Pon n’ait frappé direètement sur le cîou noir, qui efl: le
centre commun du plateau mobile S, & de la rondache T.
La vis X sert à élever plus ou moins le mortier ; l’autre
vis Y sert à sassTemblage de la planche au madrier.
Cette machine étant faite pour tirer au blanc avec des
arbaletes, qui n’ont point assez de force pour laissser des
marques après le choc, l’artifice, joint au plaisir qu’il
peut donner, sert à faire connoître celui qui a le mieux
ajusté. L’Àuteur convient qu’ii n’a imaginé cette machine
que pour ce seul usage, & pour Pagrément d’apprendre
à tirer aux jeunes gens, qui ne courent point tant de risque
avec des arbaletes qu’avec des fusiis.
SECONDE INVENTION.
Fig. I. Le même Inventeur a proposé encore un moyen de
& II. tirer des mortiers dans les galiottes à bombes; il consiste
à fixerun mortier AB sur un afFût ou madrier CD, ôt d’ap-
pîiquer à une certaine distance du même mortier une bat-
terie de fusil EF, qui peut être tirée par une détente sim-
ple'G, àlaquelle 011 attachera une corde ; cette batterie
met feu à une traînée de poudre de la rnême maniere qu’à
3a premiere invention , ôt fait partir ia bombe H qui est
dans ie mortier. M. De Raucour a proposé aussi de substituer
à ia place de la fusée une chevelure I faite de matieres com-
bustibles, & d’une telle composition qu’elle ne puisse met-
tre feu à ïa bombe que dans le temps qu’elle doit faire son
******—". qu’avec très-peu de force son peut enfoncer ce plateau
1733. en-dedans de îarondache, ôcparconséquentfairemouvoir
N°. 416. le levier; ce qui ne peut arriver sans que sautre bout P ne
—- tire le crochet engagé dans la gâchette O, qui faisant par-
tir la double détente ôc la batterie, met feu à ia trainée de
poudre qui enssamme celle du mortier qui chassse un artisice
qusil contient : l’artifice chasssé fait connoître celui qui a
gagné le prix; car la bascule ne doit point détendre que
Pon n’ait frappé direètement sur le cîou noir, qui efl: le
centre commun du plateau mobile S, & de la rondache T.
La vis X sert à élever plus ou moins le mortier ; l’autre
vis Y sert à sassTemblage de la planche au madrier.
Cette machine étant faite pour tirer au blanc avec des
arbaletes, qui n’ont point assez de force pour laissser des
marques après le choc, l’artifice, joint au plaisir qu’il
peut donner, sert à faire connoître celui qui a le mieux
ajusté. L’Àuteur convient qu’ii n’a imaginé cette machine
que pour ce seul usage, & pour Pagrément d’apprendre
à tirer aux jeunes gens, qui ne courent point tant de risque
avec des arbaletes qu’avec des fusiis.
SECONDE INVENTION.
Fig. I. Le même Inventeur a proposé encore un moyen de
& II. tirer des mortiers dans les galiottes à bombes; il consiste
à fixerun mortier AB sur un afFût ou madrier CD, ôt d’ap-
pîiquer à une certaine distance du même mortier une bat-
terie de fusil EF, qui peut être tirée par une détente sim-
ple'G, àlaquelle 011 attachera une corde ; cette batterie
met feu à une traînée de poudre de la rnême maniere qu’à
3a premiere invention , ôt fait partir ia bombe H qui est
dans ie mortier. M. De Raucour a proposé aussi de substituer
à ia place de la fusée une chevelure I faite de matieres com-
bustibles, & d’une telle composition qu’elle ne puisse met-
tre feu à ïa bombe que dans le temps qu’elle doit faire son