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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0044

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30 OKDltE DliS MALVACÉES.

verlicilles n'est formé que par deux feuilles accompagnées de leurs stipules.
Seulement, tandis que le plus souvent ces stipules restent distinctes entre
elles, dans quelques cas deux stipules voisines, bien qu'appartenant à deux
feuilles différentes, deviennent connées et n'en forment plus qu'une. Si le
phénomène se produit des deux côtés de la tige, au lieu de quatre stipules
on n'en a plus que deux , et le verlicillc est à quatre divisions ; si le phéno-
mène n'a lieu que d'un seul côté, au lieu de quatre stipules on n'en compte
plus que trois, et le verticille est à cinq divisions. Or, ce qui se passe pour
les feuilles dans la Garance se passe dans les Pavonia hastata pour les divi-
sions du caîicule. Les deux stipules qui* sont du côté de l'axe deviennent
connées entre elles et ne forment qu'un lobe, tandis que les deux autres}
qui sont superposées à la bractée mère, restent distinctes et forment, avec
les deux bractées qu'elles accompagnent et qui sont latérales, les quatre
autres lobes. Cette formation du calicule quinquéfide par deux bractées
accompagnées de leurs stipules, dont deux sont connées, explique comment
dans quelques fleurs de Pavonia hastata on observe quelquefois des cali-
cules à six divisions, les deux stipules superposées à l'axe, au lieu d'être
connées, restant libres. Dans Y Hibiscus syriacus, il y a dix divisions au
calicule : deux divisions opposées naissent d'abord , ce sont les deux lobes
médians de deux bractées opposées ; puis quatre divisions latérales appa
raissent à peu près en même temps , ce sont les stipules de ces bractées
opposées ; et enfin , entre chaque stipule et chaque lobe médian , on voit
poindre une nouvelle division , ce sont les lobes latéraux.

Les divisions du calicule , quel que soit leur nombre , sont tantôt libres
jusqu'à la base (ex. : Hibiscus trionum), tantôt plus ou moins connées
( ex. : Lavatera olbia); mais qu'elles soient libres ou connées, toutes ont
commencé par être de petits mamelons entièrement distincts ; ce n'est que
quelque temps après leur apparition que ces divisions /lorsqu'elles doivent
être connées, sont soulevées par une membrane continue. Ce ne sont donc
point, comme le veut M. Schleiden, des parties libres qui se soudent, ni
comme le croit .M. Duchartre, un bourrelet d'abord uni qui se festonne
ensuite. Les parties libres qui se montrent les premières restent toujours
libres et les parties soudées naissent soudées; voilà pourquoi j'ai adopté
le mot conné (connatus) de préférence au mot soudé (coalitus).

Calice. Le calice est formé de cinq sépales qui sont toujours unis de
façon à produire un calice quinquéfide (ex. : Lavatera), ou quinquédenté
(ex. : Lagunaria), ou même parfois à peu près entier (ex. : Gossypium).
L'observation que j'ai faite relativement aux divisions connées du cali-
cule doit être répétée ici ; les parlies libres apparaissent d'abord et les
 
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