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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0045

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COROLLK , ANDHOCKK. 31

parties connées ensuite, et chose remarquable qu'eu peut observer très
bien dans les Malvacées sans ealieule, ees divers sépales, qui plus tard
seront; soulevés par une membrane commune et dont la prétloraison sera
valvaire , naissent dans l'ordre quineoncial. Quand il n'y a que cinq divi-
sions au ealieule (éx. : Pavonia hastata) , les cinq sépales alternent avec
les cinq divisions ; quand il y en a six, comme dans le Kitaibelia vitifolia,
quatre sont alternes cl un est superposé ; et ce sépale superposé est toujours
placé devant le lobe médian de la bractée caliculairc la moins âgée.

Corolle. Lorsque les sépales sont tous nés, mais ne sont point encore
réunis, le centre de la fleur, qui formait un cône, se déprime à son extré-
mité, se creuse et offre l'aspect d'un volcan au sommet duquel se trouve-
rait un cratère plus ou moins profond. Le pourtour de ce volcan est d'abord
Complètement uni ; mais bientôt on voit se produire à sa base cinq petits
mamelons alternes avec les sépales : ce sont les pétales. Quand le calice est
tubuleux, ces pétales, étant pressés, prennent peu d'accroissement à l'ori-
gine et sont peu visibles ; delà probablement l'erreur de M. DucMrtre, qui
a avancé que les pétales ne se développent qu'après les étamines. Mais,
quand le calice n'est point tubuleux, les pétales s'aperçoivent très bien par
des yeux exercés, et il est manifeste qu'ils naissent avant les étamines.

Ces pétales restent souvent sans s'accroître sensiblement pendant
quelque temps, el ne recommencent à s'allonger que lorsque les étamines
sont déjà formées. M. Ducbartrc avance que ce temps d'arrêt dans le déve-
loppement des pétales n'a lieu que dans les Malvacées à étamines très nom-
breuses, et qu'il ne se présente point dans les Malvacées qui n'ont qu'un
petit nombre d'élamincs ; c'est encore là une généralisation que des obser-
vations faites sur un plus grand nombre de plantes m'ont démontrée erro-
née. Ces pétales, dans le bouton, se disposent en prétloraison contournée.

Androcée. J'ai dit que le réceptacle d'abord conique se déprimait, se
creusait de plus en plus à sa partie supérieure, et offrait alors l'aspect
d'un petit volcan, dont le cratère serait très large. C'est au pied de ce volcan
que naissent les pétales; c'est sur son pourtour que naissent les étamines
(ex. : Lavalera olbia). On voit d'abord dix sillons s'étendre du sommet à
la base el partager toute la surface en dix portions égales superposées deux
par deux aux pétales (cinq des sillons étant alternes et cinq autres super-
posés à ces pétales). Pour mieux faire comprendre ma pensée, supposons
une montagne volcanique labourée dans son pourtour du liant en bas et
divisée par dix sillons en dix ados.

Chacun de ces ados produit une série d'élamincs dont la plus âgée est
sur le bord supérieur du cratère et donl la plus jeune est au pied du
 
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