DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0101
COROLLE , ANDROCÉE , DISQL'É. 87
claires latérales, les sépales antérieurs sont les sépales 1 et 3; les sépales
latéraux sont les sépales k et 5, cl le sépale postérieur est le sépale 2. C'est
une exception à la règle, que j'ai énoncée à l'occasion des Tamariscinées.
Le réceptacle qui supporte ce calice est d'abord hémisphérique et les
sépales sont régulièrement disposés à l'entour. Mais peu à peu , du côté
postérieur, le réceptacle s'allonge et forme une sorte de promontoire qui
porte à son extrémité le sépale postérieur.
Corolle. A l'origine, on observe cinq mamelons pélaloïdes alternes avec
les sépales : ces cinq mamelons n'apparaissent pas en même temps; et ne
grandissent pas tous également. Le pétale antérieur se montre d'abord, les
deux latéraux ensuite, et enfin les pétales postérieurs. Les pétales latéraux
et les pétales postérieurs sont entraînés sur celte sorte de promontoire
réccptaculairc qui se forme à la partie postérieure de la Heur entre le sé-
pale 2 cl le pislil; ils grandissent beaucoup, tandis que le pétale antérieur,
alterne avec les sépales 1 et 3, ne croît point du tout, et finit même par s'alro-
pbier et disparaître, de façon que lors de l'anlbèse on n'en aperçoit plus
aucune trace. Ces pétales sont, du rcsle, complètement libres, et comme
ils sont très étroits , ils ne se recouvrent que peu ou point dans le boulon.
Androcée. 11 n'y a jamais dans les Melianthus qu'un seul verticille d'éla-
mines à l'androcée, et encore ee verticille n'csl-il pas complet puisqu'on n'y
compte que quatre étamines au lieu de cinq. Ces quatre étamines sont su-
perposées aux sépales 1, 3, h et 5, c'est-à-dire aux sépales antérieurs et aux
sépales latéraux. Elles apparaissent successivement par paire; la paire
antérieure superposée aux sépales 1 cl 3 d'abord , la paire latérale super-
posée aux sépales II et 5 ensuite. Quant à la cinquième étaminc qui serait
superposée au sépale 2, et par conséquent postérieure, jamais à aucun âge
on n'en observe la moindre trace ; elle avorte. 11 y a donc, dans les évolu-
tions de la corolle cl de l'androcée, ces deux grandes différences, que, dans
la corolle, c'est le coté postérieur de la fleur qui prend le plus grand accrois-
sement, tandis que dans l'androcée, c'est le côté antérieur; et que, dans la
corolle, le pétale qui manque dans la (leur épanouie a exislé primitivement,
mais s'est alropbié, tandis que dans l'androcée l'élamine qui manque n'a
jam ais existé et que sa place a toujours été vacante.
Ces étamincs, du reste, n'offrent rien de particulier dans le développe-
ment de leurs filets et de leurs antbères qui son! biloculaires et qui souvient
par une fente longitudinale sur chaque loge. Elles ne sonl point comme les
pétales entraînées du côté postérieur de la fleur et restent autour du pistil.
Disque. Le réceptacle, en s'allongeant outre mesure du côté postérieur
de In Heur et en éloignant du pislil cl de l'androcée les quatre pétales, les
claires latérales, les sépales antérieurs sont les sépales 1 et 3; les sépales
latéraux sont les sépales k et 5, cl le sépale postérieur est le sépale 2. C'est
une exception à la règle, que j'ai énoncée à l'occasion des Tamariscinées.
Le réceptacle qui supporte ce calice est d'abord hémisphérique et les
sépales sont régulièrement disposés à l'entour. Mais peu à peu , du côté
postérieur, le réceptacle s'allonge et forme une sorte de promontoire qui
porte à son extrémité le sépale postérieur.
Corolle. A l'origine, on observe cinq mamelons pélaloïdes alternes avec
les sépales : ces cinq mamelons n'apparaissent pas en même temps; et ne
grandissent pas tous également. Le pétale antérieur se montre d'abord, les
deux latéraux ensuite, et enfin les pétales postérieurs. Les pétales latéraux
et les pétales postérieurs sont entraînés sur celte sorte de promontoire
réccptaculairc qui se forme à la partie postérieure de la Heur entre le sé-
pale 2 cl le pislil; ils grandissent beaucoup, tandis que le pétale antérieur,
alterne avec les sépales 1 et 3, ne croît point du tout, et finit même par s'alro-
pbier et disparaître, de façon que lors de l'anlbèse on n'en aperçoit plus
aucune trace. Ces pétales sont, du rcsle, complètement libres, et comme
ils sont très étroits , ils ne se recouvrent que peu ou point dans le boulon.
Androcée. 11 n'y a jamais dans les Melianthus qu'un seul verticille d'éla-
mines à l'androcée, et encore ee verticille n'csl-il pas complet puisqu'on n'y
compte que quatre étamines au lieu de cinq. Ces quatre étamines sont su-
perposées aux sépales 1, 3, h et 5, c'est-à-dire aux sépales antérieurs et aux
sépales latéraux. Elles apparaissent successivement par paire; la paire
antérieure superposée aux sépales 1 cl 3 d'abord , la paire latérale super-
posée aux sépales II et 5 ensuite. Quant à la cinquième étaminc qui serait
superposée au sépale 2, et par conséquent postérieure, jamais à aucun âge
on n'en observe la moindre trace ; elle avorte. 11 y a donc, dans les évolu-
tions de la corolle cl de l'androcée, ces deux grandes différences, que, dans
la corolle, c'est le coté postérieur de la fleur qui prend le plus grand accrois-
sement, tandis que dans l'androcée, c'est le côté antérieur; et que, dans la
corolle, le pétale qui manque dans la (leur épanouie a exislé primitivement,
mais s'est alropbié, tandis que dans l'androcée l'élamine qui manque n'a
jam ais existé et que sa place a toujours été vacante.
Ces étamincs, du reste, n'offrent rien de particulier dans le développe-
ment de leurs filets et de leurs antbères qui son! biloculaires et qui souvient
par une fente longitudinale sur chaque loge. Elles ne sonl point comme les
pétales entraînées du côté postérieur de la fleur et restent autour du pistil.
Disque. Le réceptacle, en s'allongeant outre mesure du côté postérieur
de In Heur et en éloignant du pislil cl de l'androcée les quatre pétales, les