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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0261

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SECTION DES ANCOLIES.- XANTHOKHIZA. 247

Ces ovules sont anatropes et se revêtent de deux enveloppes ; ils sont ho-
rizon (aux, et ceux qui sont nés sur l'un des bords du carpelle tournent le
dos à ceux qui sont nés sur l'autre bord.

Le Xanlhorhiza apiifolia a, comme YAquilegia vulgaris, un calice de
cinq sépales libres jusqu'à la base et disposés dans le bouton en prélloraison
quinconciale, une corolle de cinq pétales alternes avec les sépales, et dont le
limbe présente à sa surface une sorte de godet glanduleux analogue au cornet
de YAquilegia vulgaris. Ces pétales apparaissent de même tous à la fois et
restent longtemps slationnaires dans leur croissance. Ils n'atteignent, du
reste, jamais de grandes dimensions, et ne finissent point par recouvrir les
organes intérieurs, comme dans YAquilegia vulgaris. Les étamines sont
aussi en vcrticillcs ; mais au lieu de compter neuf verticilles comme dans
Y Aquilegia vulgaris,on n'en compte que deux : l'un est alterne avec les pé-
tales et apparaît le premier ; l'autre est superposé à ces mêmes pétales et
n'apparaît qu'ensuite. Le pistil se compose tantôt de cinq carpelles, tantôt
de dix. Quand il y en a cinq, ils forment un seul verlicille et sont superpo-
sés aux pétales ; quand il yen a dix, ils sont sur deux rangs qui sont super-
posés, l'un à la corolle, l'autre au calice.

Les ovules sont nombreux aussi et naissent comme dans YAquilegia
vulgar is sur deux séries, une série sur chaque bord du carpelle ; ils sont de
même horizontaux cl ceux d'une série tournent le dos à ceux de l'autre
série.

Il n'y a donc entre la fleur des Aquilegia et celle des Xanlhorhiza que
des différences extrêmement minimes, puisqu'elles consistent, d'une part,
dans le nombre différent des verticilles à l'androcéc, et d'autre part, dans
la forme des pétales, et il m'est très difficile de comprendre pourquoi les
botanistes descripteurs ont placé ces deux genres dans des sections diffé-
rentes;

SECTION DES NIGELLES.

Deux genres peuvent être considérés comme les types des Nigelles : ce
sont les Garidella et les Nigella. Je vais exposer conjointement leur organo-
génie lloralc que j'ai étudiée en particulier dans les Garidella nigellastrum
et les Nigella saliva, et je montrerai ensuite comment les Delphinium et
les Aconitum se rapprochent tellement des Garidella et des Nigella, qu'on
peut dire que ce ne sont que des Garidella et des Nigella irrégulières.

Inflorescence. Calice. La fleur des Nigella et dcsGaridella est toujours
solitaire et terminale, c'est-à-dire portée à l'extrémité d'un rameau. Son
calice se compose de cinq sépales qui naissent successivement et continuent
 
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