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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0262

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248 • ORDRE DES RENONCULA.CÉES.

la spirale des feuilles. Ils sont toujours libres jusqu'à la base et se disposent
dans le bouton en préiloraison quinconcialc. Peu de temps avant l'anthèse,
ils prennent quelquefois des couleurs très brillantes, surtoutdansles ISigella,
ee qui les avait fait considérer autrefois par les botanistes commodes pétales.

Corolle. La corolle est polypétale dans les Garidella comme dans les
Nigella. Mais clans les Garidella, les pétales sont au nombre de cinq et su-
perposés aux sépales, tandis qu'ils sont au nombre de huit dans les Nigella
et placés deux devant chacun des sépales internes, et six superposés par
paire aux deux sépales externes, ctau sépale moitié interne et moitié externe.
Imaginons parla penséeque les trois pétales superposés, dans les Garidella,
aux sépales 1, 2 et 3, c'est-à-dire aux deux sépales externes et au sépale
moitié interne et moitié externe, se dédoublent, nous aurons les huit pétales
des Nigella semblablcment placés. Cela est si vrai, que la corolle des Ni-
gella ne diffère de celle des Garidella que parce que trois pétales se sont
dédoublés, que l'on trouve parfois dans certaines fleurs de Nigella damas-
cœna dix pétales au lieu de huit. Ces dix pétales sont les cinq pétales des
Garidella dédoublés et sont placés par paire devant les sépales.

Si l'on suit l'ordre d'évolution descinfjpétales des Garidella, on remarque
qu'ils ne naissent pas tous à la fois comme dans la plupart des autres plantes,
mais successivement, le pétale superposé au sépale 1 d'abord, puis le pétale
superposé au sépale 2, et ainsi de suite, en sorte que dans ces plantes les
pétales continuent la spirale des sépales. Si l'on suit le mode de développe-
ment des huit pétales des Nigella, on observe, mais avec plus de difficulté,
que la paire de pétales superposée au sépale 1 apparaît d'abord, puis la paire
de pétales superposée au sépale 2, puis la paire de pétales superposée au
sépale 3, et que les deux pétales superposés chacun à l'un des deux sépales
internes n'apparaissent qu'en dernier lieu.

Ces pétales dans les Garidella comme dans les Nigella s'accroissent peu,
ne recouvrent jamais l'androcéc, et se creusent au point de réunion de l'on-
glet et du limbe d'une cupule glanduleuse de forme variée qui avait fait don-
ner à ces organes le nom de nectaires.

Androcce. Les étamincs des Nigella sont nombreuses et disposées sur
huit rayons qui vont de la circonférence au centre. Bien qu'à l'époque de
l'épanouissement de la fleur, ces rayons staminaux semblent alternes avec
les pétales, ce n'est là qu'une apparence, car, dans la jeunesse, ils sont réel-
lement superposés. Par conséquent, de ces huit rayons, deux viennent
aboutir à chacun des deux sépales internes, et six viennent aboutir par paire
à chacun des trois autres sépales. Ces étamines, qui ont leurs anthères
extrorscs, apparaissent successivement de la circonférence vers le centre,
 
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