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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0284
270 ORDRE DES PiYMPH/EACÉES.
calice se compose de cinq sépales qui naissent successivement et se dispo-
sent dans le bouton en préfloraisonquinconciale. Dans le Nymphœa alba, la
fleur est irrégulière à l'origine. Le calice se compose ordinairement de
quatre sépales : l'un est antérieur et apparaît le premier ; deux sont latéraux
et naissent ensuite ; enfin, le quatrième est postérieur etne se montre qu'en
dernier lieu. Par suite de cet ordre d'apparition, le sépale antérieur recouvre
dans le bouton les sépales latéraux, qui, à leur tour, recouvrent le sépale
postérieur. On observe cependant quelquefois des fleurs à cinq sépales dans
le Nymphœa alba, et alors l'un est antérieur, deux sont latéraux et deux
sont postérieurs. Mais l'ordre d'apparition est toujours le même ; c'est le
sépale antérieur qui se montre le premier, et ce sont les deux sépales pos-
térieurs qui se montrent les derniers. Qu'il y ail quatre sépales au calice ou
qu'il y en ait cinq, toujours ces sépales sont libres jusqu'à la base dans le
Nuphar lutea comme dans le Nymphœa alba.
Corolle et androcée. Lorsque les quatre sépales sont nés dans le Nymphœa
alba, on voit poindre, alternes avec eux, quatre mamelons qui sont les rudi-
ments de la corolle. Ces quatre mamelons, comme dans la plupart des plantes,
apparaissent à la fois, s'accroissent rapidement et sont toujours plus grands
proportionnellement que les autres organes floraux qui naissent ensuite. Ils
sont au pied d'un réceptacle qui a la forme d'un hémisphère dont la sur-
face, d'abord nue, se recouvre peu à peu, de la base au sommet, d'une
multitude d'autres mamelons. Ces nouveaux mamelons sont disposés sur dix
séries qui viennent aboutir, une à chacun des pétales, une à chacun des
sépales latéraux, et deux à chacun des sépales antérieur et. postérieur. Ceux
qui sont tout à fait à la base s'aplatissent promptement et se métamorpho-
sent en pétales ; ceux qui sont tout à fait au sommet deviennent des élamines
nettement caractérisées; entre les uns et les autres on trouve tous les in-
termédiaires, c'est-à-dire des étamines qui se transforment plus ou moins
en pétales. La corolle du Nymphœa alba se compose donc des pétales de
la corolle proprement dite, qui sont au nombre de quatre alternes avec les
sépales, et d'un grand nombre d'autrcspélales, qui ne sont que des étamines
métamorphosées. Mais dans les opérations du jardinage, faire doubler une
fleur, une Renoncule par exemple, c'est faire qu'outre les pétales qui con-
seillent la corolle proprement dilc, il s'en produise un grand nombre
d'autres par la transformation des étamines intérieures en pétales. La fleur
du Nymphœa alba est donc une [leur double dans toute la force du mot ;
seulement, c'est une fleur double normale, puisque ce n'est pas la culture
qui l'a ainsi constituée. Du reste, rien à dire de particulier sur les étamines,
dont le filet est d'autant moins élargi que l'étamine est située plus haut sur
calice se compose de cinq sépales qui naissent successivement et se dispo-
sent dans le bouton en préfloraisonquinconciale. Dans le Nymphœa alba, la
fleur est irrégulière à l'origine. Le calice se compose ordinairement de
quatre sépales : l'un est antérieur et apparaît le premier ; deux sont latéraux
et naissent ensuite ; enfin, le quatrième est postérieur etne se montre qu'en
dernier lieu. Par suite de cet ordre d'apparition, le sépale antérieur recouvre
dans le bouton les sépales latéraux, qui, à leur tour, recouvrent le sépale
postérieur. On observe cependant quelquefois des fleurs à cinq sépales dans
le Nymphœa alba, et alors l'un est antérieur, deux sont latéraux et deux
sont postérieurs. Mais l'ordre d'apparition est toujours le même ; c'est le
sépale antérieur qui se montre le premier, et ce sont les deux sépales pos-
térieurs qui se montrent les derniers. Qu'il y ail quatre sépales au calice ou
qu'il y en ait cinq, toujours ces sépales sont libres jusqu'à la base dans le
Nuphar lutea comme dans le Nymphœa alba.
Corolle et androcée. Lorsque les quatre sépales sont nés dans le Nymphœa
alba, on voit poindre, alternes avec eux, quatre mamelons qui sont les rudi-
ments de la corolle. Ces quatre mamelons, comme dans la plupart des plantes,
apparaissent à la fois, s'accroissent rapidement et sont toujours plus grands
proportionnellement que les autres organes floraux qui naissent ensuite. Ils
sont au pied d'un réceptacle qui a la forme d'un hémisphère dont la sur-
face, d'abord nue, se recouvre peu à peu, de la base au sommet, d'une
multitude d'autres mamelons. Ces nouveaux mamelons sont disposés sur dix
séries qui viennent aboutir, une à chacun des pétales, une à chacun des
sépales latéraux, et deux à chacun des sépales antérieur et. postérieur. Ceux
qui sont tout à fait à la base s'aplatissent promptement et se métamorpho-
sent en pétales ; ceux qui sont tout à fait au sommet deviennent des élamines
nettement caractérisées; entre les uns et les autres on trouve tous les in-
termédiaires, c'est-à-dire des étamines qui se transforment plus ou moins
en pétales. La corolle du Nymphœa alba se compose donc des pétales de
la corolle proprement dite, qui sont au nombre de quatre alternes avec les
sépales, et d'un grand nombre d'autrcspélales, qui ne sont que des étamines
métamorphosées. Mais dans les opérations du jardinage, faire doubler une
fleur, une Renoncule par exemple, c'est faire qu'outre les pétales qui con-
seillent la corolle proprement dilc, il s'en produise un grand nombre
d'autres par la transformation des étamines intérieures en pétales. La fleur
du Nymphœa alba est donc une [leur double dans toute la force du mot ;
seulement, c'est une fleur double normale, puisque ce n'est pas la culture
qui l'a ainsi constituée. Du reste, rien à dire de particulier sur les étamines,
dont le filet est d'autant moins élargi que l'étamine est située plus haut sur