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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0365

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PISTIL. 351

est inégale ; la partie axile croît très peu, la partie appendiculaire croît beau-
coup ; par suite, l'ouverture du sac devient une fente latérale. En outre,
tandis que la base de ce sac se gonfle pour former l'ovaire, la partie supé-
rieure, sur les parois de laquelle est cette fente, s'effde en un style, qui se
recouvre, le long des bords de cette fente, de papilles stigmatiques.

Si l'on déchire l'ovaire sur le dos, on voit le placenta s'étendre, avec
l'aspect d'un gros cordon blanchâtre, du sommet de cet ovaire, à partir de
la fente stigmalique, jusqu'au fond de sa cavité. Les ovules s'y montrent
successivement de haut en bas sur deux séries; les plus élevés sont déjà
revêtus de deux enveloppes, lorsque les plus inférieurs commencent à peine
à poindre. Ces deux enveloppes, qui sont la primine et la secondine, sont
bientôt suivies d'une troisième qui grandit rapidement ; elle ne forme pas un
sac comme les autres, mais une sorte de capuchon, dont les deux basques
(missent par se réunir et se souder sur la ligne médiane. Ces ovules sont
anatropes ; leur mouvement anatropique se fait dans un plan horizontal de
dedans en dehors, en sorte que les ovules des deux séries se tournent le
dos, c'est-à-dire que leurs raphés sont contigus.

Pendant que les ovules exécutent leurs mouvements anafropiques, il se
produit aux deux tiers de la hauteur totale de l'ovaire et sur ses parois un
bourrelet circulaire, qui tend, en grandissant, à partager la cavité de cet
ovaire en deux compartiments inégaux superposés. Dans le compartiment
supérieur, il n'y a ordinairement que deux ovules ; le reste est renfermé
clans le compartiment inférieur.

Dans la jeunesse, la partie centrale du réceptacle formait un cône, au
sommet duquel a apparu le pistil ; les étamines étaient hypogynes. Plus tard,
par suite de développements inégaux, ce cône s'est surbaissé; il est devenu
d'abord une surface plane, puis une excavation légère, puis un entonnoir.
Les étamines qui étaient insérées à la base du cône se sont trouvées sur les
bords de l'excavation, de l'entonnoir, partant, sont devenues périgynes. 11
n'y a donc, pour le Trianthema monocjyna du moins, qu'une différence
d'âge entre les étamines hypogynes et les étamines périgynes, et celte dif-
férence est du même ordre que celle qu'on observe entre les corolles gamo-
pétales et les corolles duûypétales. Dans la classification générale, si l'on
range les plantes Gamopétales après les Dialypétales, on doit ranger dans
chacune de ces deux grandes divisions les Périgynes après les Hypogynes.

Dans les Tetragonia, les loges de l'ovaire sont toujours plus nombreuses
que dans le Trianthema monogyna. Réduites quelquefois à deux, elles sont,
dans la plupart des espèces, au nombre de sept à dix. Quand il n'y en a
que deux, l'une est antérieure et l'autre postérieure ; quand il y en a trois,
 
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