Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0405

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
COROLLE, ANDROGÉE. 391

entonnoir étant déjà très avancées lorsque celles qui sont au fond sont
encore à peine visibles. L'évolution des étarijines dans les Menzelia
est donc centripète.

Dans les Bartonia, les choses se passent absolument comme dans les
Menzelia, à cette seule différence près que les cinq premières étamines
alternes avec les pétales perdent promptement leur caractère staminal et se
métamorphosent en pétales. Yoilà pourquoi les Bartonia ont dix pétales :
cinq alternes avec les sépales qui correspondent aux cinq pétales des
Menzelia, et cinq superposées aux sépales, qui ne sont autre chose que
cinq étamines transformées.

Dans les Cajophora il en est tout autrement, et l'on est surpris, quand on
suit l'organogénie de leur Heur, que ce genre soit placé dans le même groupe
que les Menzelia et les Bartonia. Le réceptacle, en effet, au lieu de se
creuser en entonnoir, a l'aspect d'un monticule au sommet duquel se trouve
un cratère ; cinq pétales alternes avec les sépales naissent simultanément à
son pied ; puis cinq sillons superposés aux pétales', et allant du sommet à la
base de ce monticule, divisent sa surface en cinq parties alternes avec ces
pétales. Ces cinq parties prennent bientôt chacune la forme d'un fer à
cheval dont la courbure est en haut et les branches en bas. C'est sur ce fer
à cheval que naissent les staminodes et les étamines, eu commençant par
la courbure et en descendant ensuite le long des branches. Ainsi, on voit
poindre d'abord sur cette courbure deux petits mamelons , rudiments des
deux staminodes internes , qui s'allongent ultérieurement en longs stylets.
Les trois autres staminodes externes se montrent ensuite, le médian en
premier lieu, dans l'espace compris entre les deux branches du fer à cheval,
les deux autres sur ces deux branches elles-mêmes. Les deux staminodes
internes restent toujours complètement libres ; seulement , peu de temps
avant l'épanouissement de la fleur, il croit à leur base du côté extérieur une
sorte d'éperon. Les trois extérieurs, au contraire, sont promptement connés
et réunis par une membrane commune, et offrent l'aspect d'une écaille tri-
dentée. Quant aux étamines, elles naissent sur les branches du fer à cheval
au-dessous des staminodes et de haut en bas, c'est-à-dire que les plus âgées
sont les plus rapprochées de la courbure ; comme les cinq fers à cheval sont
contigus, leurs branches se touchent deux à deux. Pendant longtemps on
distingue très nettement les étamines qui appartiennent à chacune des deux
branches voisines ; mais lorsqu'elles sont très développées, cette distinction
n'est plus possible, et l'on a alors cinq groupes d'étamines superposées aux
pétales et cinq groupes de staminodes alternes. Les étamines des Cajophora
naissent donc par groupes superposés mxsépales ; mais dans chacun de ces
 
Annotationen