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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0407

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EXPLICATION DES FIGURES.

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EXPLICATION DES FIGURES.

PLANCHE LXXXIV.
Cajopliora latcrHia.

Fig. 1, Inflorescence. L'axe floral, avant de se terminer par une (leur, donne naissance à
deux bractées latérales, b, b', fertiles. Les sépales de la fleur terminale sont au nombre
de cinq ; ils naissent selon l'ordre quinconcial ; deux sont antérieurs, ce sont les sépales
s', s3; deux sont latéraux, ce sont les sépales s1, s"': et enfin un est postérieur, s-,

Fig. 2. Apparition simultanée des cinq pétales, p, alternes avec les sépales qui ont déjà de
grands poils.

Fig. 3. La Heur est plus avancée ; les pétales ont pris l'aspect de petites feuilles , et l'on
aperçoit cinq gros mamelons staminaux, et'', alternes avec les pétales.

Fig. 4. Chaque mamelon staminal, clc, s'est partagé en deux moitiés, et ces deux moitiés
sont plus écartées entre elles qu'elles no le sont avec les voisines, en sorte qu'à cette
époque, sans leur courbure, on les prendrait comme provenant de mamelons superposés
aux pétales.

Kg. 5. Deux petits mamelons tendent à s'isoler aux extrémités de ces moitiés stam'males
les plus rapprochées du centre. Ces deux petits mamelons, els', sont les rudiments des
staminodes internes. On voit souvent, dès cette époque, se former le slaminode médian
externe, els".

Fig. 6. Les deux staminodes internes, ets', sont complètement isolés, et l'on commence à
distinguer nettement les trois staminodes externes, etse, et une étamine, el, dans chaque
moitié.

Fig. 7. Les deux staminodes internes, ets', et les trois staminodes externes, e!se, sont com-
plètement isolés ; les élamines, et, apparaissent du sommet à la base sur ce qui reste des
moitiés des mamelons staminaux.

Fig. 8. C'est la figure 7 plus âgée. On y voit le développement successif des élamines du
centre à la circonférence, et l'on comprend mieux comment chaque moitié du mamelon
staminal se rapproche de la moitié du mamelon staminal voisin pour former avec lui un
gronpo d'élamines superposé aux pétales, et dans lequel on reconnaît encore ce qui ap-
partient à chaque moitié.

Fig. 9. La fleur est près de son épanouissement. Les staminodes internes, els', sont assez
grands ; les staminodes externes, ets", sont réunis à la base par une membrane commune
qui paraît alors comme tridentée. Les élamines forment cinq groupes superposés aux pé-
tales, et l'on n'y reconnaît plus la trace des deux moitiés primitives dont chaque groupe
est composé.

Fig. 10. l'ieur épanouie : els', staminodes internes; el^i staminodes externes réunis;
et, étamines couchées dans les pétales, p: sg, stigmate.

Fig. 11. Jeune pistil. Ce sont trois bourrelets, sg, bordant une sorte de coupe creusée dans
le réceptacle, et séparés les uns des autres par trois placentas, pl.

Fig. 12. Placenta, ;>/, d'un pistil plus âgé. Le placenta est encore arrondi.

Fig. 13. Placenta pi, plus développé II se partage en deux moitiés par un sillon longitu-
dinal ; de plus, le bord du pistil, qui était plus élevé dans la partie alterne avec les pla-
centas, est devenu, au contraire, plus élevé dans la partie qui correspond aux placentas,
en sorte que les festons qui vont constituer plus tard les stigmates ne sont autre chose
que les placentas prolongés.

f'g. 14. Placenta, pl, encore plus âgé.
 
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