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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0446

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432 ORDRE DES UUSTOLOCHES.

s'élève davantage encore, et il en résulte bientôt une sorte de sac assez long
ouvert sur le côté, presque jusqu'en bas, par une fente latérale, et qui
n'est autre cliose qu'un calice.

Jndrocée. Pistil. Tandis que ce calice s'allonge ainsi et se transforme,
le plan incliné qui termine le mamelon primitif et qui est le réceptacle, se
creuse à son centre d'une petite fossette, et comme celle petite fossette n'oc-
cupe pas toute la surface du plan incliné, il en résulte une sorte de margelle
entre elle et la base du calice. C'est sur cette margelle que naissent les éta-
mines. Ce sont six mamelons qui, d'abord libres, deviennent promptement
connés à leur base ; le côté externe de chacun d'eux se sillonne et dessine
une anthère qui est par suite cxlrorse ; le côté inférieur descend le long de
la paroi interne delà fossette ovarienne et forme une sorte de pointe qui va
rejoindre les placentas, lorsque ceux-ci apparaissent ; enfin le côté interne
produit une sorte d'appendice cunéiforme qui s'avance horizontalement vers
l'intérieur, y rencontre les appendices de môme nature des autres mamelons,
et par suite l'ouverture de la cavité ovarienne en est promptement obstruée.
Quand ces appendicessont jeunes, leur face supérieure présente une certaine
déclivité de la circonférence au centre; mais peu à peu celte déclivité dis-
parait pour faire place à une surface horizontale, puis à une déclivité en sens
contraire, et cette déclivité en sens contraire augmentant toujours par suite
de la croissance plus considérable de la partie interne de ces appendices que
de la partie externe, il en résulte que chaque appendice forme au-dessus de
chaque anthère une branche stylaire et stigmatique. Les styles et les stig-
mates ne sont donc que des dépendances des étamines, comme on les a vus
n'être que les prolongements des placentas dans les Crucifères, les Parnas-
siées,cl des feuilles carpellaircs dans les Renoncules, les Caryophyllées, etc.
C'est pendant que ces modifications se produisent dans ces appendices, que
les étamines et par suite ces appendices eux-mêmes deviennent connés.

Au moment où les appendices cunéiformes se montrent sur les mamelons
staminaux primitifs, on voit poindre sur les parois de l'ovaire six crêtes
blanchâtres, ayant la forme de fuseaux, c'est-à-dire plus renflées vers le
milieu qu'aux extrémités, et qui s'étendent depuis la base de ces mamelons,
auxquels cependant elles ne sont pas adhérentes, jusqu'au fond de l'ovaire.
Ces crêtes sont les placentas; elles grossissentrapidement et l'on voit poindre
à leur surface deux séries d'ovules. C'est à mi-hauteur sur la partie renflée,
que ces ovules commencent à paraître, et de là continuent de chaque côté
en haut et en bas, en sorte que les plus jeunes sont aux deux extrémités.
Ces ovules se revêtent de deux enveloppes, et deviennent anafropes. Les
crêtes placentaires s'accroissant, s'avancent dans l'intérieur de l'ovaire, y
 
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