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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0724
710 CALICE.
Stachys, les Verbena, le calice est irrégulier à son origine et conserve
celle irrégularité jusqu'à son entier développement. Ailleurs (ex. : Chôme
spinosa, Parnassia palustris), il est irrégulier à l'origine et devient régu-
lier lors de son épanouissement ; ailleurs encore il est régulier à l'origine
et devient irrégulier plus tard (ex. : Delphtnium consolida).
Mode d'insertion des sépales.—Les sépales s'insèrent en général comme
les bractées, c'est-à-dire que lorsqu'ils tombent, ils laissent sur le réceptacle
une cicatrice horizontale qui a la forme d'un arc de cercle. Dans le Cylinus
hypocislis, cependant, ils s'insèrent de façon que leur cicatrice ait l'aspect
d'un fer à cheval dont les branches sont en haut et la courbure en bas,
et par suite il existe entre chacun d'eux et l'axe une cavité au fond de
laquelle apparaît une glande. Dans les Pelargonium et les Erisma, quatre
sépales s'insèrent horizontalement comme des bractées ; le cinquième,
seul, s'insère en fer à cheval et présente entre lui et l'axe une loge que
les botanistes descripteurs ont appelée bien à fort un éperon soudé. Seu-
lement, dans YErisma, le sépale qui s'insère ainsi en fer à cheval tombe
avec les pétales, tandis que les autres persistent, et l'on constate facile-
ment sa cicatrice sur le fruit.
Stachys, les Verbena, le calice est irrégulier à son origine et conserve
celle irrégularité jusqu'à son entier développement. Ailleurs (ex. : Chôme
spinosa, Parnassia palustris), il est irrégulier à l'origine et devient régu-
lier lors de son épanouissement ; ailleurs encore il est régulier à l'origine
et devient irrégulier plus tard (ex. : Delphtnium consolida).
Mode d'insertion des sépales.—Les sépales s'insèrent en général comme
les bractées, c'est-à-dire que lorsqu'ils tombent, ils laissent sur le réceptacle
une cicatrice horizontale qui a la forme d'un arc de cercle. Dans le Cylinus
hypocislis, cependant, ils s'insèrent de façon que leur cicatrice ait l'aspect
d'un fer à cheval dont les branches sont en haut et la courbure en bas,
et par suite il existe entre chacun d'eux et l'axe une cavité au fond de
laquelle apparaît une glande. Dans les Pelargonium et les Erisma, quatre
sépales s'insèrent horizontalement comme des bractées ; le cinquième,
seul, s'insère en fer à cheval et présente entre lui et l'axe une loge que
les botanistes descripteurs ont appelée bien à fort un éperon soudé. Seu-
lement, dans YErisma, le sépale qui s'insère ainsi en fer à cheval tombe
avec les pétales, tandis que les autres persistent, et l'on constate facile-
ment sa cicatrice sur le fruit.