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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0723

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CALICE. 709

pnircs de bractées, ce sera la paire supérieure de sépales qui sera antéro-
poslérieure; et comme en règle générale (1) c'est toujours le sépale anté-
rieur qui se dédouble, qu'il appartienne à la paire supérieure ou à la paire
inférieure, ce sera ici un sépale de la paire supérieure qui se dédoublera.
Par suite les deux sépales dédoublés ressembleront au sépale postérieur et
seront les sépales 3 et 5, le sépale postérieur devenant le sépale l\ .

Réunion dessépales en un calice gamosépale. —Dans un grand nombre de
plantes, le réceptacle qui donne naissance aux sépales se creuse souvent,
comme je le dirai tout à l'heure, en une coupe plus ou moins profonde sur
les bords de laquelle sont insérés les sépales. Un grand nombre de bota-
nistes prenant cette coupe, qui dépend du placenta, comme une dépendance
du calice , se sont imaginé qu'elle était formée par les bases réunies des
sépales, et ils ont fait des bords de cette coupe réccplaeulaire et des sépales
qui s'y insèrent un calice gamosépale. C'est une grave erreur, et j'indi-
querai plus loin, à l'occasion du placenta, les moyens de la reconnaître.

Mais dans un grand nombre d'autres plantes, il y a réellement un calice
gamosépale, c'est-à-dire un calice, dont les sépales sont réunis parleurs
bases. Comment se développe alors ce calice gamosépale?Selon M. Scblei-
den, les sépales naissent d'abord libres et se soudent ensuite par leurs
bases. Selon M. Duchartre, au contraire, le calice gamosépale apparaîtrait
d'abord sous la forme d'un bourrelet continu sur lequel les dents du calice
se montreraient ensuite comme autant de festons. Or, l'observation atten-
tive du développement de ces calices gamosépales m'a montré que ni l'une
ni l'autre de ces assertions n'est fondée. Le calice croît de haut en bas,
c'est-à-dire que ce sont les parties supérieures qui apparaissent d'abord et
qu'elles sont successivement soulevées et repoussées au dehors par les
parties inférieures, comme la seconde dentition soulève la première. Or,
dans le calice gamosépale, les extrémités des sépales sont libres, et quand
elles apparaissent, les mamelons qui les représentent doivent être libres
aussi. Ce n'est que plus lard que naît la partie formée par les bases réunies
sous la forme d'une membrane continue. Les bases des sépales d'un calice
gamosépale naissent donc réunies. Leur soudure est donc congénitale, et
voilà pourquoi j'ai employé dans tout le cours de cet ouvrage l'expression
de connés (connati) pour les sépales dont la soudure n'a pas lieu posté-
rieurement à leur naissance.

Régularilé et irrégularité du calice.—11 n'y a rien à dire de général sur
la régularité et l'irrégularité du calice. Dans quelques plantes, comme les

(1) Je n'ai remarqué d'exception que pour les Logania, les Lobelia, les Krameria et un
grand nombro de Papilionacées.

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