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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0726
712 COUOLLE.
premier cercle extérieur d'organes qui se développent successivement
comme des sépales et un second cercle intérieur d'organes qui apparaissent
tous en même temps. Ainsi encore dans les Rumex, il est également
évident que les trois divisions du périanthe externe se montrent l'une
après l'autre, tandis que les trois divisions du périanthe interne naissent en
môme temps. Si j'étais donc forcé de me servir des expressions calice et
corolle au lieu de périanthe externe et de périanthe interne, je n'hésiterais
pas à dire que dans les Rumeœ, les Lis et les Luzules, il y a un calice et une
corolle.
C'est toujours en ayant égard à l'ordre d'apparition des organes que je
me déciderais à appeler calice l'enveloppe colorée des Polygonum, des
Mirabilis, des Basella et des Portulacées, bien que pour ces dernières j'aie
cru devoir employer le mot de corolle dans la description particulière que
j'en ai faite.
- Si les pétales apparaissent toujours en même temps, il est facile de se
rendre compte de ces variations si nombreuses et si fréquentes qu'on
observe dans la prélloraison d'une même plante sur laquelle on remarque
parfois en même temps des corolles à prélloraison quineonciale, d'autres
â prélloraison conloumée, d'autres à prélloraison imbriquée de diverses
manières.
Réunion des pétales en une corolle gamopétale. — Tout ce que j'ai dit du
calice gamosépale, je puis le répéter de la corolle gamopétale. Les pétales
ne naissent pas libres d'abord pour se souder ensuite , comme le veut
M. Schleiden; ils n'apparaissent pas non plus sur un bourrelet continu qui
les aurait précédés et dont ils ne seraient en quelque sorte que les créne-
lures, comme le soutient M: Ducharlre ; ils croissent comme les sépales
de haut en bas, c'est-à-dire que leurs extrémités se montrent d'abord et
le reste ensuite. Or dans une corolle gamopétale, les pétales sont libres
à leurs extrémités et réunis à leur base. Si donc, ce sont les extrémités des
pétales qui apparaissent en premier lieu, puisque ces extrémités sont tou-
jours libres, les mamelons qui les représentent à l'origine seront libres
aussi. Ce n'est que plus tard, lorsque naîtra la partie inférieure de la corolle
gamopétale, que l'on verra ces extrémités libres soulevées par une mem-
brane commune continue qui représente celte parlic inférieure.
Métamorphose des pétales enétamines. — Il arrive dans quelques plantes
que les pétales se mélamorphosent en étamines. J'en ai montre des exem-
ples dans les Phylolacca (page 304) et dans les Alchemilles (page 510),
qui ont des étamines à la place des pétales.
Métamorphose d'autres organes en pétales.—Le contraire se rencontre
premier cercle extérieur d'organes qui se développent successivement
comme des sépales et un second cercle intérieur d'organes qui apparaissent
tous en même temps. Ainsi encore dans les Rumex, il est également
évident que les trois divisions du périanthe externe se montrent l'une
après l'autre, tandis que les trois divisions du périanthe interne naissent en
môme temps. Si j'étais donc forcé de me servir des expressions calice et
corolle au lieu de périanthe externe et de périanthe interne, je n'hésiterais
pas à dire que dans les Rumeœ, les Lis et les Luzules, il y a un calice et une
corolle.
C'est toujours en ayant égard à l'ordre d'apparition des organes que je
me déciderais à appeler calice l'enveloppe colorée des Polygonum, des
Mirabilis, des Basella et des Portulacées, bien que pour ces dernières j'aie
cru devoir employer le mot de corolle dans la description particulière que
j'en ai faite.
- Si les pétales apparaissent toujours en même temps, il est facile de se
rendre compte de ces variations si nombreuses et si fréquentes qu'on
observe dans la prélloraison d'une même plante sur laquelle on remarque
parfois en même temps des corolles à prélloraison quineonciale, d'autres
â prélloraison conloumée, d'autres à prélloraison imbriquée de diverses
manières.
Réunion des pétales en une corolle gamopétale. — Tout ce que j'ai dit du
calice gamosépale, je puis le répéter de la corolle gamopétale. Les pétales
ne naissent pas libres d'abord pour se souder ensuite , comme le veut
M. Schleiden; ils n'apparaissent pas non plus sur un bourrelet continu qui
les aurait précédés et dont ils ne seraient en quelque sorte que les créne-
lures, comme le soutient M: Ducharlre ; ils croissent comme les sépales
de haut en bas, c'est-à-dire que leurs extrémités se montrent d'abord et
le reste ensuite. Or dans une corolle gamopétale, les pétales sont libres
à leurs extrémités et réunis à leur base. Si donc, ce sont les extrémités des
pétales qui apparaissent en premier lieu, puisque ces extrémités sont tou-
jours libres, les mamelons qui les représentent à l'origine seront libres
aussi. Ce n'est que plus tard, lorsque naîtra la partie inférieure de la corolle
gamopétale, que l'on verra ces extrémités libres soulevées par une mem-
brane commune continue qui représente celte parlic inférieure.
Métamorphose des pétales enétamines. — Il arrive dans quelques plantes
que les pétales se mélamorphosent en étamines. J'en ai montre des exem-
ples dans les Phylolacca (page 304) et dans les Alchemilles (page 510),
qui ont des étamines à la place des pétales.
Métamorphose d'autres organes en pétales.—Le contraire se rencontre