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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0727
COROLLE. 713
aussi quelquefois, c'est-à-dire que d'autres organes peuvent se transformer
en pétales. Ainsi dans les Mesembryanthemum les pétales ne sont que des
éfamines transformées, et dans les Gnidia, ce que les botanistes appellent
des pétales ne sont rien autre chose que les glandes devenues pétaloïdes
(page 481).
Appendices.—-Dans quelques plantes, telles que les Lychnis, les Reseda,
les Nerium, les Borrago, etc., il se développe sur les pétales des appendices
de formes diverses. Plusieurs botanistes, donnant un libre essor à leur
imagination , ont voulu voir dans ces appendices tout autre chose que ce
qu'ils sont réellement, et ils ont donné les explications les plus étranges
sur la symétrie de la fleur de ces plantes. Tous ceux qui étudieront la série
des phases par lesquelles passent ces appendices seront convaincus de la
fausseté de ces hypothèses, et ils verront dans ces appendices, comme
je n'y ai vu moi-même, que de ces modifications variées qu'on observe
si fréquemment chez les étamines.
Croissance des pétales.—Les pétales apparaissent toujours avant les
étamines, cl si quelques observateurs ont cru voir le contraire, cela tient
à ce (pic , à l'origine, le pétale se présente souvent sous la forme d'un
mamelon arrondi en tous points semblable à un mamelon slaminal, et que,
n'ayant pas assez multiplié leurs observations, ils n'ont pas eu l'occasion
de rencontrer des boutons au moment où les étamines, superposées aux
pétales, commençant à poindre, sont plus petites que ces pétales.
Cela tient aussi à ce que dans presque toutes les fleurs où l'on s'est
ainsi mépris sur l'époque relative de l'apparition des pétales et des éta-
mines, et dans quelques autres, les pétales une fois nés croissent beau-
coup moins rapidement que les étamines , en sorte qu'à un certain
âge, ils sont beaucoup plus petits. Ce n'est que peu de temps avant
l'épanouissement qu'ils regagnent ce qu'ils avaient perdu et recouvrent
alors les étamines et le pistil.
aussi quelquefois, c'est-à-dire que d'autres organes peuvent se transformer
en pétales. Ainsi dans les Mesembryanthemum les pétales ne sont que des
éfamines transformées, et dans les Gnidia, ce que les botanistes appellent
des pétales ne sont rien autre chose que les glandes devenues pétaloïdes
(page 481).
Appendices.—-Dans quelques plantes, telles que les Lychnis, les Reseda,
les Nerium, les Borrago, etc., il se développe sur les pétales des appendices
de formes diverses. Plusieurs botanistes, donnant un libre essor à leur
imagination , ont voulu voir dans ces appendices tout autre chose que ce
qu'ils sont réellement, et ils ont donné les explications les plus étranges
sur la symétrie de la fleur de ces plantes. Tous ceux qui étudieront la série
des phases par lesquelles passent ces appendices seront convaincus de la
fausseté de ces hypothèses, et ils verront dans ces appendices, comme
je n'y ai vu moi-même, que de ces modifications variées qu'on observe
si fréquemment chez les étamines.
Croissance des pétales.—Les pétales apparaissent toujours avant les
étamines, cl si quelques observateurs ont cru voir le contraire, cela tient
à ce (pic , à l'origine, le pétale se présente souvent sous la forme d'un
mamelon arrondi en tous points semblable à un mamelon slaminal, et que,
n'ayant pas assez multiplié leurs observations, ils n'ont pas eu l'occasion
de rencontrer des boutons au moment où les étamines, superposées aux
pétales, commençant à poindre, sont plus petites que ces pétales.
Cela tient aussi à ce que dans presque toutes les fleurs où l'on s'est
ainsi mépris sur l'époque relative de l'apparition des pétales et des éta-
mines, et dans quelques autres, les pétales une fois nés croissent beau-
coup moins rapidement que les étamines , en sorte qu'à un certain
âge, ils sont beaucoup plus petits. Ce n'est que peu de temps avant
l'épanouissement qu'ils regagnent ce qu'ils avaient perdu et recouvrent
alors les étamines et le pistil.