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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0748
73/| PISTIL.
que les parties centrales , le réceptacle prend la l'orme d'une coupe. Dans
les Mesembryanthemum cordifolium, par conséquent, ces quatre petites
fossettes et leurs parois sont aœiles, et il n'y a à'appendiculaires que les
styles et leurs bases qui, en s'élargissant, recouvrent les loges de l'ovaire.
Ce que l'organogénic montre d'une manière si saisissante, n'aurait-on
pas pu le découvrir d'une autre façon? Assurément. Ne sait-on pas que le
réceptacle commun d'un grand nombre de Synanthérécs est ainsi creusé
de petites fossettes, au fond de ebacune desquelles est logé un fleuron. Or,
ce qui est évident pour le réceptacle commun d'une fleur composée,
n'aurait-on pas du l'admettre pour le réceptacle d'une fleur simple? 11 y a
plus : dans les Nelumbium, qu'est-ce que ces trous qu'on aperçoit sur le
fond de la fleur et qui contiennent ebacun un pistil ? N'est-ce pas pour tous
les botanistes des trous creusés dans le réceptacle? 11 eût donc été possible,
, avant d'en avoir étudié l'organogénic, de déterminer la véritable nature
axile de l'ovaire du Mesembnjanthemum, si l'on avait su l'aire usage de
l'analogie.
Dans toutes les loges d'ovaire infère qui se creusent ainsi dans le récep-
tacle, les placentas sont toujours placés dans l'angle interne, et les ovules
apparaissent sur les placentas de haut en bas. Si le contraire a lieu dans
quelques Mesembnjanthemum où les placentas sont sur la paroi externe
et où les ovules alors apparaissent de bas en haut , j'ai exposé ailleurs
(page 357) à quelle cause était dù ce phénomène.
H. Pistil avec ovaire infère, pluriloculaire, à placenta axile dans sa
partie inférieure, et à placentas pariétaux dans sa partie supérieure. — Le
pistil des Myrtus se présente sous trois formes principales, selon l'âge.
A l'origine, le réceptacle, après avoir donné naissance à quatre feuilles
carpellaircs, se creuse d'une fossette au pied de chacune d'elles, absolu-
ment de la même façon que dans les Mesembnjanthemum. 11 en résulte que
quand on soulève à cet âge le toit formé par ces quatre feuilles carpellaircs,
oii aperçoit une surface horizontale, une sorte de plancher de nature
axile, dans lequel quatre excavations sont creusées.
Mais au fur et à mesure que la fleur se développe, cette sorte de plancher
dans lequel ces quatre excavations sont creusées ne reste point plat. 11
prend peu à peu la forme d'une coupe, parce que les parties centrales
croissent moins que les parties périphériques. Le bord des cloisons qui
séparent les fossettes n'est plus alors horizontal ; il est incliné de la eircon*
férence vers le centre, et comme des ovules se développent à sa surface,
la partie rcceptaculairc ou axile de l'ovaire se compose de deux parties i
l'une , inférieure , présentant quatre compartiments avec des placentas
que les parties centrales , le réceptacle prend la l'orme d'une coupe. Dans
les Mesembryanthemum cordifolium, par conséquent, ces quatre petites
fossettes et leurs parois sont aœiles, et il n'y a à'appendiculaires que les
styles et leurs bases qui, en s'élargissant, recouvrent les loges de l'ovaire.
Ce que l'organogénic montre d'une manière si saisissante, n'aurait-on
pas pu le découvrir d'une autre façon? Assurément. Ne sait-on pas que le
réceptacle commun d'un grand nombre de Synanthérécs est ainsi creusé
de petites fossettes, au fond de ebacune desquelles est logé un fleuron. Or,
ce qui est évident pour le réceptacle commun d'une fleur composée,
n'aurait-on pas du l'admettre pour le réceptacle d'une fleur simple? 11 y a
plus : dans les Nelumbium, qu'est-ce que ces trous qu'on aperçoit sur le
fond de la fleur et qui contiennent ebacun un pistil ? N'est-ce pas pour tous
les botanistes des trous creusés dans le réceptacle? 11 eût donc été possible,
, avant d'en avoir étudié l'organogénic, de déterminer la véritable nature
axile de l'ovaire du Mesembnjanthemum, si l'on avait su l'aire usage de
l'analogie.
Dans toutes les loges d'ovaire infère qui se creusent ainsi dans le récep-
tacle, les placentas sont toujours placés dans l'angle interne, et les ovules
apparaissent sur les placentas de haut en bas. Si le contraire a lieu dans
quelques Mesembnjanthemum où les placentas sont sur la paroi externe
et où les ovules alors apparaissent de bas en haut , j'ai exposé ailleurs
(page 357) à quelle cause était dù ce phénomène.
H. Pistil avec ovaire infère, pluriloculaire, à placenta axile dans sa
partie inférieure, et à placentas pariétaux dans sa partie supérieure. — Le
pistil des Myrtus se présente sous trois formes principales, selon l'âge.
A l'origine, le réceptacle, après avoir donné naissance à quatre feuilles
carpellaircs, se creuse d'une fossette au pied de chacune d'elles, absolu-
ment de la même façon que dans les Mesembnjanthemum. 11 en résulte que
quand on soulève à cet âge le toit formé par ces quatre feuilles carpellaircs,
oii aperçoit une surface horizontale, une sorte de plancher de nature
axile, dans lequel quatre excavations sont creusées.
Mais au fur et à mesure que la fleur se développe, cette sorte de plancher
dans lequel ces quatre excavations sont creusées ne reste point plat. 11
prend peu à peu la forme d'une coupe, parce que les parties centrales
croissent moins que les parties périphériques. Le bord des cloisons qui
séparent les fossettes n'est plus alors horizontal ; il est incliné de la eircon*
férence vers le centre, et comme des ovules se développent à sa surface,
la partie rcceptaculairc ou axile de l'ovaire se compose de deux parties i
l'une , inférieure , présentant quatre compartiments avec des placentas