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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0749
pistil. 735
axilcs; l'autre, supérieure, uniloculaire, avec quatre placentas parié-
taux.
Enfin, peu de temps avant l'anthèse, ces bords libres et inclinés des
cloisons, qui sont devenus des placentas pariétaux en se recouvrant
d'ovules, se rapprochent les uns des autres en s'avançant vers le centre,
se soudent et partagent la cavité primitivement unique de la partie supé-
rieure de l'ovaire en quatre compartiments qui correspondent aux quatre
fossettes primitives creusées dans le fond du réceptacle et les continuent.
Les quatre loges de l'ovaire infère des Myrtus ont donc deux origines
distinctes, puisque dans leur partie inférieure elles sont produites par quatre
fossettes qui se sont creusées dans le réceptacle, et que, dans leur partie
supérieure, elles sont formées par quatre placentas pariétaux qui se sont
soudés au centre.
1. Pistil avec ovaire infère et à plusieurs loges formées par la soudure
de placentas pariétaux. — Supposons que dans l'ovaire infère des Myrtus
toute la partie inférieure formée par les cavités qui se sont creusées dans le
réceptacle s'atrophie et qu'aucun ovule n'y apparaisse, on aura encore un
ovaire infère partagé en plusieurs compartiments par plusieurs placentas
qui, parlant des parois internes de la coupe réccplaculaire, se seront
réunis et soudés au centre, c'est-à-dire un ovaire d'dsarum europœum ou
d'Aristoloche.
,1. Pistil avec ovaire infère, uniloculaire, à placentas pariétaux, — Entre
l'ovaire infère des Aristoloches ainsi formé et celui des Cucurbitacécs pré-
sentant une seule loge avec trois placentas pariétaux, l'analogie est
frappante, puisqu'on peut dire, jusqu'à un certain point, que l'ovaire
d'une Cucurbitacée est l'état permanent d'un état transitoire dans les
Aristoloches.
Quelle que soit donc la nature des placentas, il demeure constant que
que l'ovaire infère se compose toujours d'une partie inférieure axile qui
est creusée d'un plus ou moins grand nombre de trous, et d'une partie
appendiculaire qui la recouvre.
axilcs; l'autre, supérieure, uniloculaire, avec quatre placentas parié-
taux.
Enfin, peu de temps avant l'anthèse, ces bords libres et inclinés des
cloisons, qui sont devenus des placentas pariétaux en se recouvrant
d'ovules, se rapprochent les uns des autres en s'avançant vers le centre,
se soudent et partagent la cavité primitivement unique de la partie supé-
rieure de l'ovaire en quatre compartiments qui correspondent aux quatre
fossettes primitives creusées dans le fond du réceptacle et les continuent.
Les quatre loges de l'ovaire infère des Myrtus ont donc deux origines
distinctes, puisque dans leur partie inférieure elles sont produites par quatre
fossettes qui se sont creusées dans le réceptacle, et que, dans leur partie
supérieure, elles sont formées par quatre placentas pariétaux qui se sont
soudés au centre.
1. Pistil avec ovaire infère et à plusieurs loges formées par la soudure
de placentas pariétaux. — Supposons que dans l'ovaire infère des Myrtus
toute la partie inférieure formée par les cavités qui se sont creusées dans le
réceptacle s'atrophie et qu'aucun ovule n'y apparaisse, on aura encore un
ovaire infère partagé en plusieurs compartiments par plusieurs placentas
qui, parlant des parois internes de la coupe réccplaculaire, se seront
réunis et soudés au centre, c'est-à-dire un ovaire d'dsarum europœum ou
d'Aristoloche.
,1. Pistil avec ovaire infère, uniloculaire, à placentas pariétaux, — Entre
l'ovaire infère des Aristoloches ainsi formé et celui des Cucurbitacécs pré-
sentant une seule loge avec trois placentas pariétaux, l'analogie est
frappante, puisqu'on peut dire, jusqu'à un certain point, que l'ovaire
d'une Cucurbitacée est l'état permanent d'un état transitoire dans les
Aristoloches.
Quelle que soit donc la nature des placentas, il demeure constant que
que l'ovaire infère se compose toujours d'une partie inférieure axile qui
est creusée d'un plus ou moins grand nombre de trous, et d'une partie
appendiculaire qui la recouvre.