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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0753
ovules. 739
de deux sur chaque placenta, ou l'un des deux .avorte., comme dans les
Ombcllifèrcs, ou tous les deux se développent de la même manière l'un à
côté de l'autre, comme dans les Lasiopétalées, auquel cas ils sont dits
collatéraux , ou l'un devient ascendant et l'autre descendant, comme dans
le Marronnier d'Inde.
Un seul ovule sur chaque placenta. — Les placentas qui ne portent
qu'un seul ovule sont ou pariétaux ou axiles. Ils sont pariétaux dans
les Quisqualis, les Sicyos, les Aucuba et quelques autres plantes. Us sont
axiles le plus souvent, comme dans les Polygalécs, les Trémandrées, les
Luzules, etc.
Position des ovules par rapport à l'ovaire. — Les botanistes descripteurs
distinguent à ce point de vue des ovules dressés, ascendants, descendants
et suspendus, et ils ont attaché à ce caractère beaucoup trop d'impor-
tance , comme je le dirai tout à l'heure.
Position des ovules par rapport au placenta. — Lorsque les ovules sont
analropes, ce qui est le cas le plus fréquent, il importe de déterminer
quelle est leur position par rapport au placenta sur lequel ils sont placés ,
qu'ils soient du reste ascendants, descendants, dressés ou suspendus.
R. Brown est, je crois, le premier qui se soit préoccupé de cette position,
et il me semble que les botanistes descripteurs ont trop laissé de côté ce
caractère, qui est sans doute difficile à constater, mais qui est aussi dé la
plus grande valeur.
Si l'on examine comparativement les ovules des Labiées et des Borra-
ginées, par exemple, on constatera que les uns et les autres sont dressés,
mais que dans les Labiées le micropyle est externe et le raphé interne,
tandis que c'est le contraire qui a lieu dans les Borraginécs, c'est-à-dire
que le raphé est la partie de l'ovule la plus rapprochée du placenta dans les
Labiées, tandis que dans les Borraginées c'est le micropyle qui est la partie
la plus rapprochée du placenta. Que l'on examine de même les ovules de la
Capucine et ceux des Telragonia, qui sont les uns et les autres suspendus,
on remarquera que dans la Capucine le micropyle est externe et le raphé
interne, tandis que dans les Tetragonia le micropyle est interne et le raphé
externe.
Cette position des ovules par rapport au placenta est bien plus impor-
tante à constater que leur position par rapport à l'ovaire. Celle-ci varie
beaucoup dans les plantes d'un même genre, et même parfois dans la
même espèce, parce qu'elle lient à ce que la loge qui se creuse au-dessous
de l'ovule devient plus ou moins profonde. Cellc-là5 au contraire, dépend
essentiellement de l'organisation, car elle indique dans quel sens se fait le
de deux sur chaque placenta, ou l'un des deux .avorte., comme dans les
Ombcllifèrcs, ou tous les deux se développent de la même manière l'un à
côté de l'autre, comme dans les Lasiopétalées, auquel cas ils sont dits
collatéraux , ou l'un devient ascendant et l'autre descendant, comme dans
le Marronnier d'Inde.
Un seul ovule sur chaque placenta. — Les placentas qui ne portent
qu'un seul ovule sont ou pariétaux ou axiles. Ils sont pariétaux dans
les Quisqualis, les Sicyos, les Aucuba et quelques autres plantes. Us sont
axiles le plus souvent, comme dans les Polygalécs, les Trémandrées, les
Luzules, etc.
Position des ovules par rapport à l'ovaire. — Les botanistes descripteurs
distinguent à ce point de vue des ovules dressés, ascendants, descendants
et suspendus, et ils ont attaché à ce caractère beaucoup trop d'impor-
tance , comme je le dirai tout à l'heure.
Position des ovules par rapport au placenta. — Lorsque les ovules sont
analropes, ce qui est le cas le plus fréquent, il importe de déterminer
quelle est leur position par rapport au placenta sur lequel ils sont placés ,
qu'ils soient du reste ascendants, descendants, dressés ou suspendus.
R. Brown est, je crois, le premier qui se soit préoccupé de cette position,
et il me semble que les botanistes descripteurs ont trop laissé de côté ce
caractère, qui est sans doute difficile à constater, mais qui est aussi dé la
plus grande valeur.
Si l'on examine comparativement les ovules des Labiées et des Borra-
ginées, par exemple, on constatera que les uns et les autres sont dressés,
mais que dans les Labiées le micropyle est externe et le raphé interne,
tandis que c'est le contraire qui a lieu dans les Borraginécs, c'est-à-dire
que le raphé est la partie de l'ovule la plus rapprochée du placenta dans les
Labiées, tandis que dans les Borraginées c'est le micropyle qui est la partie
la plus rapprochée du placenta. Que l'on examine de même les ovules de la
Capucine et ceux des Telragonia, qui sont les uns et les autres suspendus,
on remarquera que dans la Capucine le micropyle est externe et le raphé
interne, tandis que dans les Tetragonia le micropyle est interne et le raphé
externe.
Cette position des ovules par rapport au placenta est bien plus impor-
tante à constater que leur position par rapport à l'ovaire. Celle-ci varie
beaucoup dans les plantes d'un même genre, et même parfois dans la
même espèce, parce qu'elle lient à ce que la loge qui se creuse au-dessous
de l'ovule devient plus ou moins profonde. Cellc-là5 au contraire, dépend
essentiellement de l'organisation, car elle indique dans quel sens se fait le