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Nouvelles archéologiques et correspondance
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24256#0365
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j nuri -ji sup i ?oq xüsov sab sannt II : siwfuoabb slisnioa ei srßo'u:
NOUVELLES ARCHEOLOGIQUES
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ET GORRESPONDANGE
Le Directeur de la Revue, M. Alexandre BERTRAND, vient d’dtre nommd Officier
de l’Ordre impdrial de Guadalupe.
Nous ne pourrons donner que dans le procbain numdro la lettre de
M. Mariette sur l’inscription bilingue dcüialouf : mais nous donnerons en
m6me temps une magnifique planche representant la nouvelle inscription
d’Abydos, que nous n’avons pu publier plus töt, par suite de circonstances
tout ä fait inddpendantes de notre volonte.
- Les fouilles cle la cour du Louvre. — Les rdsultats des fouilles qui
s’exdcutent depuis quelques semaines dans la cour du Louvre excitenf
chaque jour davantage la curiosite publique. Plusieurs journaux ayant
donnd ä ce sujet des renseignements incomplets ou inexacts, nous croyons
devoir indiqner d’une faqon precise les motifs qui ont ddtermind la ville
de Paris ä entreprendre ces travaux, et le but qu’elle se propose d’at-
teindre.
En constituant ä cötd de ses archives un Service des travaux historiques,
la ville lui a donnd pour mission de scruter le sol parisien aussi bien que
d’dtudier les documents dcrits. C’est le meilleur moyen, en effet, d’arriver
ä la vdritd en contrölant les renseignements que ces derniers fournissent
par ce qui reste des monuments du passd. L’administration a donc fait
dtablir sur tous les chanliers du Service municipal une surveillance ar-
chdologique, gräce ä laquelle ont dtd recueillis ddjä un grand nombre
d’objets d’art et d’antiquitd qui figureront prochainement dans le musde
de la ville. Elle a de plus profite de toutes les occasions que les travaux
publics ou parliculiers lui ont offertes pour interroger le sol de nos rues
et de nos places. C’est ainsi que les fouilles entreprises aux abords du
Tbeätre-Frangais pour l’dtablissement de diverses galeries d'dgout ont
permis de prdciser l’emplacement de la deuxidme porte Saint-Honord, du
ravelin qui en defendait les approches, du fossd et de l’avant-fossd de la
muraille de Charles V, et du « dos d’äne » sur la cröte duquel Jeanne Darc
fut blessde en 1429.
Ces decouvertes confirmaient la parfaite exactitude du plan de restitu-
tion qui accompagne le premier volume de la Topographie historique du
25
XIV.
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NOUVELLES ARCHEOLOGIQUES
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ET GORRESPONDANGE
Le Directeur de la Revue, M. Alexandre BERTRAND, vient d’dtre nommd Officier
de l’Ordre impdrial de Guadalupe.
Nous ne pourrons donner que dans le procbain numdro la lettre de
M. Mariette sur l’inscription bilingue dcüialouf : mais nous donnerons en
m6me temps une magnifique planche representant la nouvelle inscription
d’Abydos, que nous n’avons pu publier plus töt, par suite de circonstances
tout ä fait inddpendantes de notre volonte.
- Les fouilles cle la cour du Louvre. — Les rdsultats des fouilles qui
s’exdcutent depuis quelques semaines dans la cour du Louvre excitenf
chaque jour davantage la curiosite publique. Plusieurs journaux ayant
donnd ä ce sujet des renseignements incomplets ou inexacts, nous croyons
devoir indiqner d’une faqon precise les motifs qui ont ddtermind la ville
de Paris ä entreprendre ces travaux, et le but qu’elle se propose d’at-
teindre.
En constituant ä cötd de ses archives un Service des travaux historiques,
la ville lui a donnd pour mission de scruter le sol parisien aussi bien que
d’dtudier les documents dcrits. C’est le meilleur moyen, en effet, d’arriver
ä la vdritd en contrölant les renseignements que ces derniers fournissent
par ce qui reste des monuments du passd. L’administration a donc fait
dtablir sur tous les chanliers du Service municipal une surveillance ar-
chdologique, gräce ä laquelle ont dtd recueillis ddjä un grand nombre
d’objets d’art et d’antiquitd qui figureront prochainement dans le musde
de la ville. Elle a de plus profite de toutes les occasions que les travaux
publics ou parliculiers lui ont offertes pour interroger le sol de nos rues
et de nos places. C’est ainsi que les fouilles entreprises aux abords du
Tbeätre-Frangais pour l’dtablissement de diverses galeries d'dgout ont
permis de prdciser l’emplacement de la deuxidme porte Saint-Honord, du
ravelin qui en defendait les approches, du fossd et de l’avant-fossd de la
muraille de Charles V, et du « dos d’äne » sur la cröte duquel Jeanne Darc
fut blessde en 1429.
Ces decouvertes confirmaient la parfaite exactitude du plan de restitu-
tion qui accompagne le premier volume de la Topographie historique du
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XIV.