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Revue archéologique — N.S.16.1867

DOI issue:
Août
DOI article:
Pictet, Adolphe: Nouvel essai sur les inscriptions gauloises: lettres adressées à M. le général Creuly, [2]
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.25482#0132

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124

REVUE ARCHÉOLOGIQUE.

nominatif pluriel de sr?M%os, ancien. Gf. l'irl. 36%, 36%d% (Zeuss, 12),
ainsi que fréquent comme nom propre, et le gallois Am,
Amam. Fc^ow, s'il faut lire ainsi, a été rapproché, non sans proba-
bilité, par M. de Belioguet (EfA%. purnb p. 193), de l'armoricain
tytrcG vêla et vélum, irl. —vélum Les (mcims des voiles
seraient ainsi les représentants desiMMttrpuhsmcGetucGomnous
offrirait un second exemple du génitif pluriel conjecturé pour le &n-
du menhir de Vieux-Poitiers.
Je passe maintenant à l'examen des deux inscriptions qui appar-
tiennent à la Gaule cisalpine, et qui ont un intérêt tout particulier,
aussi bien par les différences que par les analogies qu'elles présentent
avec les textes épigraphiques transalpins. Ce sont, en effet, cette fois,
des inscriptions funéraires, écrites en caractères de l'alphabet étrus-
que du nord, et sans doute plus anciennes qu'aucune de celles de la
Gaule celtique; et, cependant, les formes de la langue, ainsi que
plusieurs des noms propres, s'accordent singulièrement bien avec ce
que nous connaissons du gaulois au-delà des Alpes.
La première est l'inscription bilingue deTodi, l'ancien Tuder, à
la frontière de Toscane,, sur le Tibre,répétée avec quelques variantes
sur les deux faces d'une pierre de travertin. Découverte en 4839 et
publiée par Campanari dans le GiorniGc ArcaAico (t. LXXXI, p. 86),
elle a été insérée comme ombrienne par Aufrecht et Kirchhoff dans
leurs E/%&h3cAc DmAwnGcr (t. H, 4, p. 393). Dès lors, Stokes et Lott-
ner (ÆciAr. 111, 6o et suiv.) ont revendiqué comme celtique la por-
tion non latine du texte, et le premier a en donné une très-bonne
interprétation. Le fait de la cellicité a été pleinement confirmé, plus
récemment, par la découverte de l'inscription de Novare, ainsi qu'on
le verra bientôt. 11 est à croire que cet élément nouveau apporté à la
question amènera Mommsen à modifier l'opinion qu'tl a émise dans
le CorpM3 i%3cripL A?L, p. 262, n° 4408, en considérant comme om-
brienne la partie celtique, tandis qu'antérieurement, dans ses dVord-
eArM3AÎ3cAc ΑφΑη&. (p. 229), il était d'un avis contraire (1). Je donne
ici, en caractères ordinaires, les lectures adoptées pour la double
inscription :
N° I.
_) . .3..%.,. ] ..oi3i3. DniE /*] .. rr/Acr ejns ] . . MM?%M3 AmrnAt

(1) 11 y observe que Aufrecht et Kirchhoff ont interprété cette inscription par
l'ombrien d'une manière très-arbitraire; que ie nom de DruOcnoy, i. e. Druti
hiiuB, diffère essentiellement de ia formation des patronymiques dans toutes les tan-
gues itaiiques; enfin, que les rapports présumés avec l'ombrien, en ce qui concerne
 
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