VASE EN VERRE DU MUSÉE DE STRASBOURG. 149
pourrait représenter toute autre lettre à boucle, n'est pas ëvidëe au
centre et offre la forme d'un globule plus grand que les autres; la
dernière lettre, placée ainsi que la première dans une direction dia-
gonale, présente une haste terminée par un bouton arrondi, lequel
s'élargit latéralement en deux petits appendices qui, à la rigueur,
pourraient former la barre d'un T, mais que nous regardons comme
accidentels et dus à une bavure de l'empreinte. Si à ΓΟ, qui ne nous
paraît pas bien évident, on voulait substituer un G, on aurait, dans
un ordre rompu, les lettres FGH1 qui caractérisent le groupe le
plus nombreux de ces petits monuments, désigné par M. Detlefsen
sous le n° V (p. 223).
Notre vase a été décrit et figuré en 1773 dans le ScAoep-
/üim (p. 105, tab, VIII, n° 5), par Oberlin, qui y a vu les lettres
1.0.H.T.; sa provenance est inconnue, mais il est probable qu'il n'a
pas été découvert en Alsace. Schoepflin, à qui il a appartenu, n'au-
rait pas manqué, si cela avait eu lieu, d'en faire mention dans son
AlsaO'a où il décrit des objets analogues (t. 1. p. 513); il
est présumable qu'il a été acquis en Italie par ce savant, dont le
cabinet se composait en partie de pièces venues de ce pays.
FERDINAND CHARDIN.
pourrait représenter toute autre lettre à boucle, n'est pas ëvidëe au
centre et offre la forme d'un globule plus grand que les autres; la
dernière lettre, placée ainsi que la première dans une direction dia-
gonale, présente une haste terminée par un bouton arrondi, lequel
s'élargit latéralement en deux petits appendices qui, à la rigueur,
pourraient former la barre d'un T, mais que nous regardons comme
accidentels et dus à une bavure de l'empreinte. Si à ΓΟ, qui ne nous
paraît pas bien évident, on voulait substituer un G, on aurait, dans
un ordre rompu, les lettres FGH1 qui caractérisent le groupe le
plus nombreux de ces petits monuments, désigné par M. Detlefsen
sous le n° V (p. 223).
Notre vase a été décrit et figuré en 1773 dans le ScAoep-
/üim (p. 105, tab, VIII, n° 5), par Oberlin, qui y a vu les lettres
1.0.H.T.; sa provenance est inconnue, mais il est probable qu'il n'a
pas été découvert en Alsace. Schoepflin, à qui il a appartenu, n'au-
rait pas manqué, si cela avait eu lieu, d'en faire mention dans son
AlsaO'a où il décrit des objets analogues (t. 1. p. 513); il
est présumable qu'il a été acquis en Italie par ce savant, dont le
cabinet se composait en partie de pièces venues de ce pays.
FERDINAND CHARDIN.