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Revue archéologique — N.S.16.1867

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Août
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Nouvelles archéologiques et correspondance
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https://doi.org/10.11588/diglit.25482#0168

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160 REVUE ARCHÉOLOGIQUE.
ment à le croire, la. netteté de l'impression, l'adresse de l'ouvrier à dissi-
muler ses raccords eu appliquant les formes gravées, en8n Î'ampleur du
dessin, fout le plus grand honneur à l'industrie des peuples septentrionaux
au xv* siècle.
M Un nouveau détail mérite encore d'étre signalé. M. le chanoine Bock
et moi, dans nos voyages archéologiques, avons constaté l'emploi des toiles
peintes comme doublures de vêtements liturgiques et comme touailles ou
nappes d'autel, Chacun sait qu'à défaut de tapisseries de laine, on
tendait de toiles peintes les appartements au moyen âge; mais, hormis un
fragment d'étole en lin imprimé, siculo ou hispano-arabe, xuU siècle, la
chasuble d'Husaby est le seul exemple de vêtement sacerdotal complet en
toile qui soit parvenu à nia connaissance. L'usage de ces sortes de chasu-
bles, interdit ailleurs, était-il reçu ou simplement toléré dans l'Église sué-
doise avant la Réforme? Je renvoie la question aux érudits d'Upsal et de
Stockholm, n
 
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