Revue de l'Afrique française — Paris, 6 (Septième Année).1888
Cite this page
Please cite this page by using the following URL/DOI:
https://doi.org/10.11588/diglit.19135#0059
DOI issue:
Nr. 34
DOI article:Le mouton algérien: amélioration de la race
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.19135#0059
LE MOUTON ALGÉRIEN
49
dèle qui était alors à Tadmitz. Un vétérinaire, M. Durand, les avait
accompagnés et présidait lui-même à l’installation de ces précieux
animaux. Ils furent l’objet de soins nombreux et ou les mit dans les
meilleures conditions possibles de nourriture et d’abri. Ils purent
dans les premiers mois de leur arrivée couvrir environ 300 brebis du
troupeau; malheureusement ils paissaient mal les herbes rares et les
arbustes desséchés du Sud, ils supportaient mal la chaleur, et, surtout
impropres à la marche, ils ne pouvaient pas suivre la transhumance
obligée des troupeaux du pays. Dans l’espace de quatre mois, il en
mourut 6 autres. Il en restait donc la moitié. On reconnut qu’il était
nécessaire de les placer dans un milieu plus eu rapport avec leur
origine, et le gouverneur décida que le troupeau de El-Aghouat serait
désormais installé à Birin, près de Médéah, sur le sommet de l’Atlas,
par conséquent sur un des points les plus froids de l’Algérie.
Cette expérience ne fut pas plus heureuse, malgré les précautions
prises par M. le vétérinaire Durand, tous les béliers succombèrent, et
de plus, l’hiver de 1836 à 1837 ayant été très rude, le troupeau,
habitué à la chaleur du sud, éprouva lui-même des pertes nombreuses,
surtout, malheureusement, celle des agneaux et agnelles métis mé-
rinos.
On se décida alors à scinder le troupeau en deux. En avril 1837, on
fit un premier choix de bêtes que l’on conserva à Birin, et le reste fut
envoyé à El-Aghouat. On voulait ainsi essayer d’arriver au but par
des moyens différents.
4
49
dèle qui était alors à Tadmitz. Un vétérinaire, M. Durand, les avait
accompagnés et présidait lui-même à l’installation de ces précieux
animaux. Ils furent l’objet de soins nombreux et ou les mit dans les
meilleures conditions possibles de nourriture et d’abri. Ils purent
dans les premiers mois de leur arrivée couvrir environ 300 brebis du
troupeau; malheureusement ils paissaient mal les herbes rares et les
arbustes desséchés du Sud, ils supportaient mal la chaleur, et, surtout
impropres à la marche, ils ne pouvaient pas suivre la transhumance
obligée des troupeaux du pays. Dans l’espace de quatre mois, il en
mourut 6 autres. Il en restait donc la moitié. On reconnut qu’il était
nécessaire de les placer dans un milieu plus eu rapport avec leur
origine, et le gouverneur décida que le troupeau de El-Aghouat serait
désormais installé à Birin, près de Médéah, sur le sommet de l’Atlas,
par conséquent sur un des points les plus froids de l’Algérie.
Cette expérience ne fut pas plus heureuse, malgré les précautions
prises par M. le vétérinaire Durand, tous les béliers succombèrent, et
de plus, l’hiver de 1836 à 1837 ayant été très rude, le troupeau,
habitué à la chaleur du sud, éprouva lui-même des pertes nombreuses,
surtout, malheureusement, celle des agneaux et agnelles métis mé-
rinos.
On se décida alors à scinder le troupeau en deux. En avril 1837, on
fit un premier choix de bêtes que l’on conserva à Birin, et le reste fut
envoyé à El-Aghouat. On voulait ainsi essayer d’arriver au but par
des moyens différents.
4