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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 2.1880

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Nr. 1
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Piehl, Karl: Petites notes de critique et de philologie, [3]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12057#0037

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Va ei a.

31

□ \\ Panopolis K

□ ©

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« la déesse Anata » h

Quant à un des mots dans lesquels entrerait un t—i avec la valeur de (, ê Q

1 | 4 es JLUA,

M. Maspero a démontré à l'aïde de variantes très significatives3; l'impossibilité du sens projeté.
Parmi les variantes que mon savant maître donne de ce groupe, il y en a une qui m'a
longtemps gêné, par la raison qu'elle fait violence au génie de la langue égyptienne, autant
que j'ai pu, par mes modestes études, en apprécier les qualités. Je serais donc disposé à voir
dans cette variante 1k- ^ le résultat d'une petite erreur, dont le graveur égyptien est
assurément en partie l'auteur. Le monument d'où le groupe en question est tiré (la stèle
C 170 du Louvre) le donne dans la phrase que voici, réproduite d'après une copie, soigneusement
prise sur l'original:

En effet, on peut être tenté, par l'arrangement des signes au commencement de cette
période, de transcrire a merhat ten etc. ou même amerhat ten. Cependant, dans le style
ornamental, l'ordre des signes n'est pas nécessairement4 celui des sons, en sorte que si l'on
pouvait citer des faits, en faveur par exemple d'une transcription ar ma-hat ten, il faudrait
l'accepter.

J'ai rassemblé quelques exemples, très analogues à celui que je viens de citer, datant
tous de la même époque, à laquelle appartient la stèle C 170 — de la douzième dynastie.
Ces exemples commencent par le mot de relation Q 5:

Sharpe Egypt. Iriser., I, pl. 109, 1.11: S § w//// "^^^ ^ l- « Quant à ce
» tombeau que j'ai érigé à l'escalier du dieu grand. »

Loco. laud. II, pl. 83: S ^ ™n ^ \J Q • «Quant à ce

» tombeau que j'ai érigé dans la montagne d'Abydos. »

Une.autre raison qui, ce me semble, parle également contre l'existence d'un groupe
Ik- ^^q^ consiste dans le phénomène exceptionnel de la suppression d'un <=> médiale, procédé

par lequel cette forme se réduirait en Je ne me rappelle pas avoir vu d'autres

exemples 6 d'un pareil affaiblissement, qui est contraire aux lois des langues à flexions.

Si mon opinion est juste, il faut modifier un peu les termes de l'explication du groupe

\> 4 cm

q , donnée par M. Maspero. Je considère ce mot comme une « forme factitive en ^

1) Piekeet, Études Égyptologiques, I, p. 63 : y \p ç4| j~j ®*

2) Zeiteckrift, 1873, p. 14. Il est vrai, que le nom de cette déesse s'écrit en général par un «—a
initial, mais, le mot étant d'origine étrangère, il est fort possible, que la même conséquence que l'on a
observée pour les mots indigènes, ne s'est pas manifestée dans la transcription de mots étrangers.

3) Mélanges d'archéologie égyptienne, II, p. 298. — Voir aussi Lepage-Renouf dans les Transactions
of the Society of Biblical Archeology, vol. II, p. 304.

es

4) Voir mon article «Sur la flexion adjective en » dans la Zeitschrift, 1879, p. 143 à 148.

5) L'usage de cette particule dans les textes de la XIIe dynastie est fréquent. Cf. par exemple
Rossi, Stela funeraria delV XI dinastia, Tav. XXI, lin. 7, Sharpe, Eg. Inscr., I, 13, etc.

6) La seule exception serait la désignation égyptienne de la localité qui plus tard a été appelée

Alexandrie, en d'autres mots le groupe <ÉE> ^ Cjj*=ï|3^. Si je ne me trompe, ce mot est un composé; dans
ce cas il doit naturellement être traité autrement que les mots non-composés.
 
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