Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 14.1893

DOI Heft:
Nr. 3-4
DOI Artikel:
Daressy, Georges: Notes et remarques
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12259#0202
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
Notes et remarques.

185

H3ilQ^îil-Xl"10re^TSAPo°,!P=^nAA
™-¥T%i:ii;n,^!°>^^TÎTT-=5!3f ?

LXXXV. — Granit noir. Fragment de tombeau (?) sur lequel on lit horizontalement
i| «rî^ "tE^ /îwî a ÉlPP e* en l'Snes verticales un fragment de généalogie

vW* C$ ' ' I 1 ^ ? ^""1 Cjf X*3 *vw*s II est curieux

que ni le roi Djet-hor, ni la reine n'aient ici l'honneur du cartouche. La princesse, sœur de
Nectanebo II, est inscrite au Livre des Rois sous le numéro 733. Le nom entier étant

LXXXVI. — Il y a deux villes de la Basse-Egypte sur remplacement desquelles on
a beaucoup disserté et qu'une visite des lieux permet de reconnaître immédiatement : ce sont
Thmuis et Mendès. Thmuis avait été identifiée de suite avec Tmaï el-Emdid. Quant à Mendès
on l'avait cherche bien plus au nord. En réalité il y a deux Tells très rapprochés qui
marquent l'emplacement des deux villes. Tell Tmaï est Thmuis, tandis qu'à un kilomètre
au nord se trouve Tell el-Eobe qui est Mendès. Ce dernier Tell nous montre la ville égyp-
tienne, bâtie en briques crues, avec son temple au milieu d'une enceinte séparée. C'est là
que se trouve le naos gigantesque d'Apriès, dominant toute la plaine environnante et que
les Arabes appellent Kasr bint el-Yahoudi cchâteau de la fille du juif». C'est près de ce
naos qu'ont été trouvés les cercueils des béliers sacrés et la stèle de Mendès. Tell Tmaï ne
montre au contraire que des ruines de basse-époque, et la brique cuite y domine. C'est là
qu'on a trouvé, il y a quelques années, une bibliothèque grecque dont tous les papyrus sont
malheureusement carbonisés et détruits par l'humidité. Je proposerai aussi un emplacement
pour la capitale du XVe nome de la Basse-Égypte, celui de ou La dernière

station du chemin de fer, avant Mansourab, le village de Baqlièh a donné son nom à deux
buttes qui ont été fouillées dans ces dernières années. L'une d'elles renfermait le temple et le
lac sacré, au milieu d'une vaste enceinte. Le temple est détruit, des colonnes de granit sont
éparses sur le sol; du reste aucune inscription n'est visible. La seconde butte, à 5 minutes
de la précédente, renfermait la nécropole. On y a trouvé des momies humaines en mauvais état,
des ibis embaumés, des singes momifiés enfermés dans des blocs de maçonnerie faits de
petits éclats de pierres, et une quantité de représentations du dieu Tbot, ibis et singes en
bronze et en terre émaillée. Ces deux buttes sont à l'est de la ligne de chemin de fer. Quant
à la ville elle était plus à l'ouest et occupait l'espace désigné actuellement sous le nom de
Kom el-Ahmar, Enfin comme monument écrit, à l'appui de cette identification, il y a au
musée de Gizèh un naos en grès compacte, trouvé à Baqlièh et dédié par Nectanébo à
V je dieu qui donne son nom à la ville en question '
 
Annotationen