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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 26.1904

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Nr. 3-4
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Daressy, Georges: Notes et remarques
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https://doi.org/10.11588/diglit.12681#0139

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RECUEIL

DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE
ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES

1904 Fascicules III et IV

Contenu : 13) Notes et remarques, par G. Daressy. — 14) Notes de métrologie assyrienne, par L.-J. Dkla-
pohtk. — 15) Quelques particularités de l'écriture des tablettes de l'époque d'Urukagina, roi de
Sirburla, par Allotte de la Fuye. — 16) Varia, von Wilhelm Spiegelberg. — 17) Demotische
Miscellen, von Wilhelm Spiegelberg. — 18) Die « Sùdpflanze » und das Eisen bei den Âgyptern,
zwei Fragen, von Wilhelm Spiegelberg. — 19) Les Opérations militaires de Thoutmôs 111 après
la prise de Mageddo, par Eugène de Passykinn, capitaine en second de la Garde impériale de
Russie. — 20) Une Visite aux ruines de Ninive, par André Jouannin. — 21) Un autre Vase à
fleurs égyptien, par Fr. W. von Bissing. — 22) Textes magiques assyriens, par C. Fossey. —
23) Notes prises à Karnak, par Georges Legrain. — 24) Textes religieux, par Pierre Lacau. —
£5) Sur une stèle d'Ousirkhâou, par G. Maspero.

NOTES ET REMARQUES

par

G. Daressy

CCV. — Le signe •y. — Le signe ânkh, bien que figuré à chaque instant sur les
monuments de toutes les époques, est un de ceux dont on ne peut reconnaître la forme.
On le classe ordinairement parmi les nœuds et boucles; récemment, M. Loret voulait y
voir un miroir1, mais cette explication ne semble pas devoir être acceptée'. Le haut du
signe est certainement une boucle vide, et ne peut être confondu avec le disque d'un
miroir. Les grands ■¥■ en bois trouvés dans le tombeau d'Aménophis II nous représen-
tent ce signe comme formé d'une tige flexible, à laquelle on fait former une coque dans
le haut, les bouts d'égale longueur tombant librement, le milieu étant maintenu entre
deux bâtonnets placés transversalement, autour desquels est enroulée une cordelette'.

J'avais pensé un moment à voir dans cet emblème le cordon ombilical, serré pour
attendre sa dessiccation. Pour un hiéroglyphe signifiant la vie (ou mieux la conservation
de l'existence ^â»), cette représentation du premier acte qui suit la naissance aurait
été assez bien trouvée. On sait du reste quelle importance on attachait anciennement à
ce viscère desséché, conservé précieusement, dans les opérations magiques.

Si cette hypothèse (pour laquelle je n'ai du reste trouvé aucune preuve) peut être
adoptée pour la formation originelle de la figure en question, il faut reconnaître qu'à
l'époque pharaonique on avait de toutes autres idées sur l'objet représenté. Les pan-
neaux de cercueils du Moyen-Empire qui nous montrent les objets mis à la disposition
du mort pour la vie d'outre-tombe mentionnent des objets -y- à côté d'instruments

usuels. Le cercueil de S .. de Béni-Hassan, assigne aux morts ' <§4v « des

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t/iKn nombreux », de suite après les étoffes j&jii , les armes et les outils. Le cercueil

1. Sphinx, V, p. 138.

2. Voir MoRET, Du Caractère religieux de la Royauté pharaonique, p. 41.

3- C'est du moins ainsi que j'interprète les stries qui couvrent la petite branche, sauf les extrémités.

recueil, xxvi. — nouv. séh., x. 17
 
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