LE DOSSIER DE LA FAMILLE NIBNOUTIROL
161
Document 10
Un texte de ^ ^ \fj Nibnoutirou Ier, fils d'Horus VIII
J'ai copié au Musée du Caire une grande inscription sur grès, composée de quatre
lignes verticales. Elle est assurément d'origine thébaine et paraît provenir des environs
du Ramesséum, de cette nécropole où M. Quibell a découvert de si curieux monuments
appartenant aux gens dont nous étudions les statues et les généalogies. Quoi qu'il en
soit, je crois qu'il est utile de le reproduire ici :
□
on
A I ^ 1 AAAAAA \ 1 AAAAAA L~I] I .VJ /WWV\ I O I <-> —<0-3 AMW\ À
/vWM
1
Pk <=> I I l I
I V
Ce qui nous fournit le tableau généalogique ci-dessous.
J'insisterai d'une façon particulière sur l'identification du ^17 , fils de
du texte du Ramesséum, avec le Nibnoutirou Ier, fils d'Horus VIII, de la généalogie
fournie par la statue 202.
La comparaison des titres portés par ces personnages sur les documents l'établit
d'une façon, à mon avis, absolument certaine. Ceux qui ont étudié des textes du genre
des nôtres savent combien il est rare de trouver sur deux monuments différents une
série de titres identiques sur l'un et l'autre. Nous le vérifierons d'ailleurs encore plus
loin.
Certes, il aurait été désirable que nous eussions sur la statue 202 du Caire la men-
tion de la mère de Nibnoutirou. Espérons qu'un monument quelconque viendra bientôt
combler cette lacune et confirmer ce que nous avançons aujourd'hui.
C'est, à mon avis, le seul point faible cle notre travail. Je pourrais avancer que
beaucoup de généalogistes n'ont pas eu besoin d'autant de probabilités semblables aux
nôtres pour édifier des tableaux complets. Je n'ai pas à les blâmer, mais plutôt à cri-
tiquer moi-même les arguments scientifiques que j'emploie, pensant que dans ces tra-
vaux on ne saurait jamais être assez rigoureux.
Si j'attache une grande importance à l'identification des personnages de l'inscrip-
RECUEIL, XXX. — NOUV. SÉR., XIV. 21
161
Document 10
Un texte de ^ ^ \fj Nibnoutirou Ier, fils d'Horus VIII
J'ai copié au Musée du Caire une grande inscription sur grès, composée de quatre
lignes verticales. Elle est assurément d'origine thébaine et paraît provenir des environs
du Ramesséum, de cette nécropole où M. Quibell a découvert de si curieux monuments
appartenant aux gens dont nous étudions les statues et les généalogies. Quoi qu'il en
soit, je crois qu'il est utile de le reproduire ici :
□
on
A I ^ 1 AAAAAA \ 1 AAAAAA L~I] I .VJ /WWV\ I O I <-> —<0-3 AMW\ À
/vWM
1
Pk <=> I I l I
I V
Ce qui nous fournit le tableau généalogique ci-dessous.
J'insisterai d'une façon particulière sur l'identification du ^17 , fils de
du texte du Ramesséum, avec le Nibnoutirou Ier, fils d'Horus VIII, de la généalogie
fournie par la statue 202.
La comparaison des titres portés par ces personnages sur les documents l'établit
d'une façon, à mon avis, absolument certaine. Ceux qui ont étudié des textes du genre
des nôtres savent combien il est rare de trouver sur deux monuments différents une
série de titres identiques sur l'un et l'autre. Nous le vérifierons d'ailleurs encore plus
loin.
Certes, il aurait été désirable que nous eussions sur la statue 202 du Caire la men-
tion de la mère de Nibnoutirou. Espérons qu'un monument quelconque viendra bientôt
combler cette lacune et confirmer ce que nous avançons aujourd'hui.
C'est, à mon avis, le seul point faible cle notre travail. Je pourrais avancer que
beaucoup de généalogistes n'ont pas eu besoin d'autant de probabilités semblables aux
nôtres pour édifier des tableaux complets. Je n'ai pas à les blâmer, mais plutôt à cri-
tiquer moi-même les arguments scientifiques que j'emploie, pensant que dans ces tra-
vaux on ne saurait jamais être assez rigoureux.
Si j'attache une grande importance à l'identification des personnages de l'inscrip-
RECUEIL, XXX. — NOUV. SÉR., XIV. 21