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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 30.1908

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Nr. 1-2
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Ringelmann, Max: Les constructions rurales de la Chaldée et de l'Assyrie, [2]
DOI Artikel:
Lacau, Pierre: Textes réligieux, [6]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12677#0076

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TEXTES RELIGIEUX

65

passage entier. Le Naufragé raconte en effet comment, tandis qu'il était sur mer, « avant qu'il
» eût pu aborder, le vent chassant souleva par contre-coup une vague de sept coudées, litt. : « fit
» réponse, à savoir une vague par lui de sept coudées. » La phrase de Sinouhît marque donc
un incident de navigation, ici de navigation sur le Nil, et, comme le sens général empêche ici le
pronom ^ d'être sujet, il faut le considérer comme régime et lire i"^

« le vent me porta, le vent me chassa », la suppression de la flexion ^ ou dans l'écriture

étant admise dans l'écriture de cette époque (cf. PB., 1. 25 = PR., 1. 49). Il faut en conclure

que les autres membres de phrase représentent également des incidents écrits en abrégé, et le

<T$r ___ji.q , . -a o /~n '■n <=>

nft du début sera, je crois, pour Mî> 4p ^\ ? i ? « je pris la route,

)) je me mis en route». Les deux mots aojj^j ^_^ et sont P^us difficiles à en-

tendre, mais si l'on prend leur sens ordinaire, qui les met en relation le premier avec les pro-
visions solides, le second avec la fabrication de la bière, on jugera qu'ils se rapportent probable-
ment à l'entretien de Sinouhît pendant la durée du voyage; toutefois ils ne sont pas au temps
en awaa ne comme les mots précédents. L'ensemble signifiera donc : « Je me mis en route et le
» vent me poussa, bien approvisionné et muni de bouzà fraîche (litt. : « approvisionner et
» fabriquer ») jusqu'à ce que j'arrivasse à la ville de Tataouî. »

G. Maspero.

TEXTES RELIGIEUX

PAR

Pierre Lacau

XXVII

Sarcophage de J^^^^m" Assouan, XII9 dynastie. Musée du Caire, Cat. gén.,
28127. Côté 3, 1. 52-75. ' ' '

Ce texte rappelle le chapitre xcix du Livre des Morts. Mais, dans le Livre des
Morts, la liste des parties de la barque est beaucoup plus courte (il y en a 19 au lieu
de 48), et le but du chapitre est différent. Il doit faire connaître au défunt les noms
magiques des parties de la barque. Ici, il s'agit d'identifier ces différentes parties à
des dieux. C'est ainsi que, dans le chapitre xlii, les membres du corps humain sont
identifiés à des divinités.

Je connais deux autres exemplaires de ce texte. Ils décorent le fond de deux sarco-
phages appartenant au Musée du Caire : Cat. gén., nos 28055 et 28056, et provenant de
Meïr, nécropole de Cousieh (Cusa>), capitale du XIVe nome. C'est certainement par un
pur hasard que les nécropoles d'Assouan et de Meïr ont été les seules à nous fournir ce
chapitre; il devait être d'un usage général dans toute l'Egypte. Les deux textes de Meïr
sont, malheureusement, très mutilés et n'éclaircissent pas toutes les difficultés que pré-
sente celui d'Assouan. Ils sont disposés en tableau. Entre la case supérieure contenant
le nom de la partie de la barque et la case inférieure contenant le nom de la divinité à
laquelle elle est identifiée, il y a partout la préposition t\ .

RECUEIL, XXX. — NOUV. SÉR., XIV. 9
 
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