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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 31.1909

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Nr. 3-4
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Maspero, Gaston: L' Ostracon Carnarvon et le papyrus prisse
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https://doi.org/10.11588/diglit.12678#0166

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I. 4, peut être due soit à une faute d'un des libraires, soit au désir d'échanger le mot
vieilli ( J^3C" ^ ^ être sourd*, s'émousser*, contre un terme plus précis. II semble bien

que la leçon p Jjj^ ^ ® ffiC*^ de la lione 2 Pour ^ ^ M ^ ^^-^

a "^37 de Prisse, I. 3, est raisonnéè, et que le scribe a voulu réellement introduire

le terme ^ d'usage courant au lieu d'un ^ ^ démodé : si, en effet, à la

rigueur, on admettait la possibilité d'une confusion entre le hiératique pour ^^^^^
et pour /^\"^->, on ne pourrait justifier de la même manière l'échange du groupe
contre le mot y.

A la ligne 3, ^^^^^ est sans contredit un rajeunissement pour ^^^^i6
de Prisse, l. 5. 11 n'y a en effet qu'à prendre l'article que Brugsch a consacré à ce mot
dans le Supplément de son Dictionnaire hiéroglyphique*, pour se convaincre de sa fré-
quence au second âge thébain, et je me borne à en reproduire les exemples les plus typi-
ques, ^_q ( y ^fnf|\\e=^|^^ \\ £j| <^lj « J ai mis tout mon cœur

» à ce qu'il dit, et je n'ai rien oublié cle ce qu'il avait préordonné pour moi »,
^ f\ ^FT ^r! S^\> ' (( bm cœur] qui se souvient et qui "S

10 « ^ w "J _M* ^ <=» i jr > ja: « m * .
» point ses oublis : cherché, trouvé », ^ 4^ n„ v\ 8 « les

^ \\ I I I (E (2 aaaaaa

» cœurs perdent la mémoire par ta vue ». Au contraire, ^^j^^Sr6 est ;issez rare
et ne se rencontre que dans des textes rituels de rédaction ancienne, ou dans des écrits
de haut style. Par contre, poussant plus loin, 1. 3, la variante /vw™ (j

aaama

^ de

Yostracon, de laquelle on ne tire un sens qu'au détriment de la syntaxe, me paraît
pouvoir être attribuée à une erreur auditive : la prononciation mannqf août rappelle assez
celle du texte de Prisse, l. 5, '^è, <f^\} v Vl inanci/Lnaoue (e — 011 final),
pour justifier une de ces fautes d'assonance que l'on commet si souvent quand on
transcrit un texte. A La ligne 3, au contraire, ""^^^^L,, au lieu de L^-J ^ qu'on

voit chez Prisse, l. 5, dans la phrase _ L^j-1 V\ , provient d'une simple

inadvertance; l'écrivain, en se répétant le passage, aura mis le mot le plus expressif
^ s'user, dépérir, pour le terme plus discret L^j^ s'en a^er- De même
encore, aux lignes 4-5, il y a eu volonté expresse de mettre %\ "i^. '

j a ceux qu'ont forgés les ancêtres », où Prisse, l. 7, avait ||| ^

^^111 " °eUX C^Ue ^GS ^GUX on* en*endus » : le scribe de la seconde époque thébaine
attribuait vaguement ces devis de sagesse aux ancêtres antérieurs à l'histoire purement
humaine, tandis que celui de l'âge memphite disait plus hardiment que les dieux eux-
mêmes les avaient entendu prononcer du temps qu'ils n'étaient pas encore remontés au
ciel, mais qu'ils régnaient visiblement sur la terre d'Egypte. Y avait-il une raison reli-

gj <cz>

1. Brugsch, Dict. hiérogl., Suppl., t. VI, p. 9G6, s. p., ' VlREY> Etudes sur la Papyrus Prisse,
p. 29; Erman, yEgyplisches Glossar, p. 11.

2. Lauth, Dcr Prias Phtahhotep, p. 11; Griffith, Egyptian Literature, p. 5329.

3. Brugsch, Dict. hiérogl., Suppl., p. 561-562.

4. Louera C 55.

5. Louere C 167.

6. Brugsch, Dict. hiérogl. Suppl., p. 1326-1327.
 
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