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Revue égyptologique — 1.1880

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Nr. 2-3
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Revillout, Eugène: Union légitimée après séduction
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https://doi.org/10.11588/diglit.10048#0136

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118

Eugène Revillout.

» la mère est Tset-touot, dit à la femme Tanofré, tille d'Amenhotep, dont la mère est Ta-h ... :
» — Adjuration : — Adjurés soit le roi Ptolémée, fils de Ptolémée et d'Arsinoë, les dieux
» frères, et la reine Bérénice, et les dieux frères, et les dieux éyergètes, et Isis, et Osiris, et
» tous les dieux. — Je ne pourrai (écarter) de toi homme quelconque t'appartenant. Je ne
» pourrai aliéner (?) aucun des hommes qui sont dans la main de tes gens, à partir du jour
■» ci-dessus. Est fixement établie ma (parole) que tu m'as fait reconnaître en toute manière.
» Si l'on me paie une aliénation (?) d'homme quelconque ou de bien quelconque (parmi les biens
» indiqués ci-dessus) je te donnerai 20 argenteus, en sekels 100, 20 argenteus iterum, et je

»......l'adjuration. Tu me feras reconnaître le droit de l'écrit de cession que je t'ai fait

» pour que j'en observe tous les termes, en outre de toutes les paroles ci-dessus, sans aucune
» opposition. »

Cet acte est écrit par Amenhotep, fils de Hereius, le père de la jeune fille, (qui
sert ici de scribe,) et certifié par quatre témoins. Mais bientôt on douta quelque peu de sa
légalité, qui paraît en effet fort suspecte. Cette donation générale sans motifs apparents
était aussi très louche. Les brigands de Sicile et de Grèce procèdent de la sorte. On se
résolut donc à donner à l'acte sa véritable couleur, en y laissant voir une réparation 1 après

1 Le grand St. Macaire accusé faussement d'une semblable séduction, fut obligé de se soumettre à
une réparation du même genre. On l'obligea à une sorte de mariage fictif — (il appelle la jeune fille séduite
ma femme) — et surtout, après force mauvais traitements, il fut convenu qu'il la nourrirait, ainsi que son
enfant. Cela dura jusqu'aux couches, fort laborieuses, de la fille, qui, par crainte de la mort, avoua son
mensonge, et désigna son véritable amant. On fit alors réparation solemnelle au bon ermite, qui quitta
bientôt le pays et se réfugia à ujiht (Scété) . . . (uepe neceioTe) ucotc uavav&i çji çjp iuav htê ir\\M.e.
iieTOiou-e epoi eTraccoAVAVOc ace neiAVOii*.;)çoc *.qaci Aviipooime iiTiiujeepe. çjod-c epoq. cviî-co «kirçjOTi-c
epoi. njvpev ueiiODM a*.e cihjvavot ne. *.irco neacc otta. eqo iih^vht ace uj^Tiievir TCTiioiOTre eneiAvoius^oe
uujaiavo. neTa»_iMiOHei a^e 110.1 neqoimçMiccoi 01 h&oott equjine. ne&ircoujq x<cvp ne CTraccoAiAvoc ace
eue ne ns.iiô.;)ÇûipiTnc eTeuep.vv.HTpe oa.poq. evu^-s- ace on- neTea.cvq. ueu-acio (Te avavoc hCi neceioTe.
ace iiTuiievue>ft.q eÊo'A. a.h ujA.iiTeq^iynTûipi epoq iiqc<v.nuj avav.oc. iviacooc a>.e AvneT2^.iMioiu lïawi. evq
ujnTcopi avavoi. «.ifiûm CTa.pi. Êip iiiav HTft.cT'ivroir ô.it&.&.-!t kàicj eiac-ai.viAV.oc ace tô.*.ts- eûo'\. ^ îiTivcojAve
eTpecOTrtoAv. atto) neiaccùAiAv.oe AUi&.Aiee-tre ace AvikH^pie eicçniiTe jvru'u ois-coiavc iiis.ii. Te^pi^. Te
iu?p oirivOTri uocofi îioon-o TèkpeRCft.uou-ujc. Ô.-5-Û) a.ipça>fi nCtopikO^.vvii .vveepe eiacoOTr ne>.c. UTepeeei a»_e
eeHA.Mice uefi TeÉimu accota ecçoce airco AinecAvice. ite^acto a»-e avavoc. ace oit ne n&.i. htoc a»_e neacs.c
ace «kivoii "\-coottiv efioX ace e.içi'\o». ens>.iiiv.^x;cûpiTHC ô.itco «s.iacio'oA epoq. *.irû> Avneqp «m.
ev'A.A.cv AvevncuiAV ne nujiipc ujuav.. &qei a>.e uo'i neTa^iisivoivei n<\q eqactDAV.vv.oc ace Avne tccçiavc
o'.wo'oav eAvice uj&iiTecçoAvoAorei acc avii neTe nMi*.^copiTnc otoÊ îiAv.vvevi jvAÀs. îiTs.iacio'oÏY epoq. ô.ttco
eioniiTe n-\v,ve THpq ots-ûiuj eci eneiAva. CTpe^-AveTeviioi. *.iton a^e iiTepicoiTAV eivevi aceive>.c n»eir^y'A.ilie

avavoi tia'i uptoAve ô^itcood'u *.iei eneiAVô. cujiht. t&i a^e Te TXoKfe UTiMei eniAva. CTÊmiTC......

«Ses parents me poursuivaient dans toutes les rues du bourg et me frappaient en disant : «Ce moine a pris
»la virginité de notre fille! Frappez-le!» —- Et ils me frappaient. Peu s'en est fallu que je n'en mourusse. Enfin
» un homme de bon cœur dit : «Jusqu'à quand frapperez-vous ce pauvre moine étranger V» — Celui qui me servait
»nie suivait par derrière tout honteux: car on lui avait fait opprobre, en disant : «N'est ce pas là l'anachorète
»pour lequel tu rendais témoignage. Vois ce qu'il a fait.» — Les parents de la fille disaient donc : «Nous ne
»le lâcherons pas jusqu'à ce qu'il se fasse cautionner pour la nourrir.» - J'avertis celui qui me servait. Il
»me cautionna. J'allai donc à ma cellule, et je lui remis toutes les corbeilles que j'y trouvai, en lui disant :
» Vends-les et donnes en le prix à ma femme pour la faire manger.» Et je me disais en mon esprit : «Macaire!
«Voilà que tu t'es trouvé une femme! Il faut maintenant que tu travailles un peu plus pour la nourrir.» -
» Je travaillai donc de nuit et de jour et je lui envoyai le prix de mon travail. Lorsqu'arriva le temps de
»ses couches, cette malheureuse resta dans les douleurs sans pouvoir enfanter. On lui disait donc : «Qu'est
»cela?» — lille, elle dit : «Je reconnais que j'ai calomnié cet anachorète, et que j'ai menti contre lui. Il ne
»m'a rien fait. C'est tel jeune homme.» — Celui qui me servait vint vers moi, me disant : «La femme n'a pu
 
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