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Revue égyptologique — 1.1880

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Nr. 2-3
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Revillout, Eugène: Union légitimée après séduction
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https://doi.org/10.11588/diglit.10048#0137

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Union légitimée après séduction.

119

séduction, et on rédigea le contrat de mariage suivant, qui n'a aucun analogue dans les actes
égyptiens :

«JTanjJ,jDhajnénoth, du roi Ptolémée, fils de Ptolémée et d'Arsinoë, les dieux frères,
» Mennas, fils de Menetios, étant prêtre d'Alexandre et des dieux frères et des dieux évergètes,
» Cerdica, fille de Adeos, étant canéphore devant Arsinoë philadelphe.

« Le marchand Panofré, surnommé Petkes, fils de....., dont la mère est Tset-touot

» dit à la femme Tanofré, fille d'Amenhotep, dont la mère est Tah .... :

«Je t'ai établie pour femme. Je t'abandonne ton droit d'épouse. Je n'ai aucune parole
»au monde, (aucune objection) à te faire au nom de ton droit d'épouse, depuis le jour ci-dessus.
» Je te reconnaîtrai devant quiconque au monde. Je n'ai rien à te dire (contre cela). Tu es
» ma femme, C'est moi qui t'affirme que je suis devenu ton mari. Je ne pourrai m'opposer
»à toi en tout lieu où tu iras à partir du jour où je suis devenu ton mari. Je te cède
» Thrinéferrex, la fille de Helou, Kerou, le fils du laboureur Bal, Petemestus, le frère de
» Pma, les enfants de Pateb, lesquels sont tous dans le lieu de tes demeures dans la demeure
» de Thot.... Us sont tes hommes depuis le moment ci-dessus. Personne au monde ne peut
» les écarter de toi à partir de ce jour. Je ne puis, moi-même, écarter aucun d'eux. Je ne
» puis emmener aucun de ces hommes hors de tes lieux (d'habitation), depuis le moment
» ci-dessus. Je ne puis empêcher aucune aliénation (?), faite par toi ni (par?) aucun homme
» t'appartenant, à partir du jour ci-dessus. Tout écrit qui est établi en ma faveur que j'ai
» fait à quiconque au monde, ou dont j'ai fait la rédaction à quiconque (tout écrit de ce
» genre, dis-je, sera maintenant) parmi tes écrits (à ta disposition), ainsi qu'à (celle de) ton
» père, (de) tes gens, agissant en ton nom (mot à mot : en ta main). Tu me feras reconnaître
» le droit de l'écrit nommé pour que j'agisse eu conformité. Cela est à ma charge, (établi
» sur moi,) et je suis venu pour faire aliénation (?). Si un homme me solde à moi-même un
» paiement (?) quelconque au inonde t'appartenant, je te donnerai 20 argenteus, en sekels 100,
» 20 argenteus iterum, et de plus, je t'abandonnerai ces choses (les objets payés indûment à
» Petkes), de force, sans délai, sans opposition.

«enfanter jusqu'à ce qu'elle ait confessé : Je n'ai rien en avec l'anachorète, mais j'ai menti à son égard.
» Et voilà que tout le bourg veut venir ici faire réparation.» — Moi, quand j'entendis cela, craignant d'être
simporturé par ces hommes, je me levai, je vins ici à ujiht. Telle est la cause pour laquelle je suis venu
» ici. » Nous avons nombre de faits du même genre dans les papyrus, formant la correspondance autographe
de St. Pesunthius, ôvêque de Coptos. Les affaires de rapt et séduction ou fiançailles plus ou moins secrètes
sont les plus nombreuses de celles qui sont soumises à l'évêque; car c'était à lui à juger sur toutes les
affaires de mœurs. Parfois il devait lui être bien difficile de se prononcer. Je citerai par exemple le cas
de ce jeune homme qui, avouant des relations continues avec, une jeune fille, niait pourtant qu'il ait pu
être le père de l'enfant : « auiuc*. Tpe-a-çoTuo-a- eiie^i-apins- .... çaicoii &.ir^)iAo»iiie Mit neTrcpinr

sic

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cootc iteû&.T ne nj^ï acin Avrme>.ir îvr&ïçoTnc. eieoiiHTe ottii ù.iTimoou-q iiTeivAiivreitoT pniie». ou-n
hcûjtav pcuq iKjTJvii-o iiequja.3c.e. neTeiui^K.e'A.e'3-Ê Av.Av.oq cofc.iTq neai. «Après qu'ils se furent connus,
» combien ils se disputèrent ensemble sans relâche! Elle le quitta et resta séparée de lui jusqu'à cette
» heure. Voici maintenant qu'elle a enfanté ce mois-ci. Lui, il est venu près de moi, en disant : «La petite
» fille qu'elle a enfantée ne m'appartient pas. Elle l'a conçue en fraude de moi; car il y a six mois seule-
»ment que je l'ai connue.» Voilà donc que j'envoie cet homme à ta Paternité. Aies la bonté de l'écouter
» raconter son affaire, et ce que tu ordonneras, écris-nous le!»
 
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