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Revue égyptologique — 4.1885

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Nr. 1-2
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https://doi.org/10.11588/diglit.11062#0117

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104

Nota. — Correspondance.

les peuples anciens. M. Brugsch a fait sur le côté égyptologique de cette question une savante étude,
dont les données ont été récemment reprises par M. Naville dans le dernier volume des mémoires de la
société d'archéologie biblique de Londres. Au point de vue assyrien, notre illustre maître M. Oppert s'est
à plusieurs reprises occupé des textes du-déluge découverts par M. Smith. Mais il a lui-même rendu un té-
moignage des plus flatteurs au nouveau livre dont nous nous occupons. Ce livre publié par M. Aurèle Quentin
a pour titre : Du •prétendu parallélisme entre les Inscriptions cunéiformes et la Bible, et particulièrement pour
le chapitre du déluge, il renferme un grand nombre de notes sur les idéogrammes. Du reste, M. Quentin est
le plus ancien élève de M. Oppert; suivant ses cours depuis plus de dix ans et les recueillant avec le plus
grand soin, il a rassemblé dans ses cartons des documents d'une incomparable valeur. Pour une langue
dont il n'existe encore aucun dictionnaire allant jusqu'au bout, la tradition orale est d'une importance
vraiment capitale : et la plupart de nos assyriologues français, morts ou vivants, n'ont profité des richesses
philologiques recueillies par M. Oppert que postérieurement à M. Quentin. (E. R.)

NOTA.

Un individu taré, que tout le monde connaît ici, a la manie d'écrire des lettres anonymes. Nous en
connaissons déjà huit, adressées tant à nous-même qu'à nos amis et à nos élèves. Nous prions ceux de nos
lecteurs qui pourraient en avoir reçu ou en recevraient, de nous prévenir. (E. R.)

COKRESPONDANCE.

Nous croyons utile de reproduire cet extrait d'une lettre de notre cher ami et collègue M. de Bergmann,
conservateur du Musée égyptien de Vienne, dont nous n'avons eu qu'à nous louer depuis que nous sommes
avec lui en relations directes. Nous sommes heureux d'établir ici, une fois de plus, qu'il n'a jamais caché
de pièces de son Musée, comme un instant nous avions pu le croire. Ce que nous avions dit (Poème, p. 95,
96, 97), se trouve pleinement corroboré par ce témoignage irrécusable :

Vienne, ce 2 novembre 1885.

Monsieur et très honoré confrère,

Je viens de recevoir votre bonne lettre et en même temps le superbe volume que vous avez eu
la bonté de m'envoyer et je m'empresse de vous remercier vivement de ce don précieux ... En feuilletant
le volume j'ai remarqué que le commentaire s'occupe beaucoup de l'attaque de Krall et, de plus, que Krall
vous a donné alors des informations entièrement fausses sur ma conduite à son égard, comme vous l'avez
reconnu vous-même. Après son retour de Paris je lui ai montré spontanément le papyrus qu'il a copié et
qui était toujours à son entière disposition1 et fut en même temps étudié par le Dr. Wessely pour la partie
grecque. Ce que Krall vous a écrit: «les morceaux du papyrus moral ont disparu de nouveau» (page 97)
est tout simplement un mensonge. Comme Krall ne pouvait, après plus de deux ans d'étude, même pas
me dire le sujet du texte (il parlait vaguement de formules magiques y contenues) je lui dis que le mieux
serait de faire photographier le texte et de vous envoyer la photographie. Alors Krall me pria de ne
rien vous envoyer, en affirmant qu'il réussirait à force de travail et de patience. Mais il n'en était rien et
lorsque Wessely, à son retour de Paris, me dit que vous désiriez vivement une photographie, je la fis faire.
C'est cela la vérité, et vous voyez que Krall s'est rendu coupable de duplicité en vous écrivant, d'un côté,
que le papyrus lui était inaccessible, quoiqu'il fut toujours à son entière disposition, et en me priant, d'un
autre côté, de n'en pas laisser faire une photographie. Je plains ce jeune homme de ces machinations qui
ne l'aideront pas à se faire une position ....

Agréez, Monsieur, l'assurance de ma plus haute considération et mes remercîments réitérés.

E. Bergmanx.

1 Le gardien du Musée avait même les clefs du tiroir où se trouve le papyrus et l'ordre de le livrer à Krall sur sa demande
en mon absence et celui-ci en fit souvent usage. (Vous savez que mon bureau est dans la Hofburg tandis que le Musée est au petit
Belvédère et que je ne suis ordinairement pas là.)

L'Éditeur Ernest Leroux, Propriétaire-Gérant.
 
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