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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0085
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OUVRAGE DES FEMMES
130
und Borsifipa, p. 45, pl. 9, fig. 82—83; fragment
inédit, conservé à Berlin, Samml. Vorderasiat. Alter-
tümer, inv. 23330), le centre du grand ornement
figurant le disque du soleil (cf. Lindiaka II—IV,
p. 17) est occupé par une forme légèrement variée,
et probablement plus originelle, du même motif floral
(à quatre sépales pointus et à quatre pétales arrondis).
— Un petit disque perforé en nacre, comparable à
celui de Lindos (D 0.025), qui a été découvert
à Suse, est décoré de b image babylonienne du soleil,
v. Mémoires de la délégation en Perse, VII, p. 121,
fig. 436.
324. Petit disque ovale en os, perforé au milieu.
Long. 0.028, larg. 0.021, ép. 0.002.
*325 CA. Disque rond en os, percé à travers
(comme les »Inselsteine«). D 0.02, ép. 0.004. Sur
la face antérieure plane sont gravés un scorpion et un
petit caractère trifide; au revers légèrement bombé
se voit une rosace faiblement incisée à huit pétales.
La forme rappelle certains objets de parure en ambre
jaune (n° 250) et en faïence égyptienne; pour le
scorpion, cf. H. Schmidt, Schliemanns Sammlung,
n° 7706; ScHLIEMANN, IIÎOS, U° I4O7.
326 CA. Anneau circulaire d’argent entourant
un disque ornemental en verre à devant légèrement
bombé. D 0.024.
327. Petit disque rond en argent, dans lequel
est encastré un morceau de verre (peut-être chaton
d’une bague). D 0.01.
328. Petit disque rond de bronze mince. D 0.017.
Près du bord, un cercle de points en repoussé; au
centre, une bossette un peu plus grande. De pareils
disques sont quelquefois appliqués au milieu des
agrafes composées de quatre enroulements en spirale
(n° 131).
*329 CA. Plaque d’argent mince, rectangulaire,
à décoration en repoussé. L 0.031, H 0.023. Le
long du bord, série de points. Dans le champ limité
par cette bordure, deux femmes nues, debout, sont
représentées de face, l’une à côté de l’autre; les deux
mains sont ramenées devant la poitrine. En bas, entre
les jambes des personnages, un petit trou qui a servi
à fixer la plaquette à quelque objet. Autant que
l’oxydation du métal permet d’en juger, le style des
figures paraît apparenté à celui de certaines petites
plaques en or ou, plus rarement, en argent martelé,
trouvées dans l’île de Chypre, v. AA 1891, p. 126;
Ohnefalsch-Richter, Kypros, pl. 25, nos 12—14;
BMC, Jewellery, nos 1485—-1488; on trouve dans
ces plaques aussi la représentation double. Les
plaquettes nos 329—-330 ont été, probablement,
importées de l’île de Chypre. Les femmes sont de
stature trapue; la chevelure s’élargit en bas. Pour
le sujet, il suffit de renvoyer aux représentations
Blinkenberg, Lindos, I.
orientales bien connues de la déesse nue, qui se trou-
vent aussi sur les plaquettes chypriotes que nous
venons d’alléguer.
*330. Plaquette d’argent semblable; mêmes
dimensions. Comme dans l’exemplaire précédent,
la même image, en repoussé, est répétée deux fois:
deux personnages debout, placés symétriquement
des deux côtés d’un arbre, dont ils semblent saisir
le tronc. En haut, entre les deux groupes, un petit
trou. Vu la petitesse des figures et l’état de conser-
vation, les détails, comme le sexe des personnages
représentés, le costume, etc. échappent à l’obser-
vation. L’arbre est rendu comme une simple tige
verticale couronnée d’une »fleur de lotos« (cf. Aegina,
pl. 118, n° 25). Comme le sujet de n0329, cette image
aussi est d’origine asiatique. L’arbre flanqué de
deux personnages est figuré p. e. sur une pende-
loque en plomb découverte à Suse, v. Mémoires de la
délégation en Perse, VII, p. 72, fig. 156; le même motif
apparaît sur une agrafe en os du 8e siècle trouvée
à Sparte, v. BSA XV, p. 19; Eph. 1914, p. 39, fig. 28.
331. Fragment irrégulier d’une mince feuille
d’or. Long. 0.023, larg. 0.017. La moitié d’une
rosace en repoussé, de forme ordinaire, est conservée
près du bord. L’état incomplet ne permet pas de
dire, si c’est le fragment d’un diadème ou d’une pla-
quette d’incrustation.
. 332. GD. Plusieurs fragments insignifiants de
minces feuilles d’or, dont les dimensions ne dépassent
pas 0.01. Us proviennent évidemment de l’incrus-
tation d’anciens objets votifs complètement dé-
truits.
Ouvrage des femmes.
Les fusaïoles abondaient dans le sol de l’acropole:
la description suivante en comprend 209 exem-
plaires. Sans doute, ils figurent dans l’inventaire
de nos trouvailles à titre d’ex-voto; la quantité des
exemplaires trouvés défend de penser à des pertes
fortuites, et les femmes de l’ancienne Lindos n’au-
raient guère choisi le sanctuaire d’Athéna pour filer
leur laine. D’autre part, la consécration des usten-
siles de filage harmonise bien avec les autres genres
d’ex-voto. On ne peut rien imaginer de plus naturel
que la protection de la déesse lindienne implorée
pour le travail qui était regardé, pendant toute l’an-
tiquité, comme la tâche principale de la mère de
famille (cf. la plaisante historiette racontée par
Hérodote 4, 162). Les scènes du gynécée, très com-
munes sur les vases attiques (v. Bluemner, Techno-
logie, U, p. 132 sq.), et les bas-reliefs funéraires grecs
représentent assez souvent des femmes qui filent,
justement parce que c’était l’occupation régulière
9
OUVRAGE DES FEMMES
130
und Borsifipa, p. 45, pl. 9, fig. 82—83; fragment
inédit, conservé à Berlin, Samml. Vorderasiat. Alter-
tümer, inv. 23330), le centre du grand ornement
figurant le disque du soleil (cf. Lindiaka II—IV,
p. 17) est occupé par une forme légèrement variée,
et probablement plus originelle, du même motif floral
(à quatre sépales pointus et à quatre pétales arrondis).
— Un petit disque perforé en nacre, comparable à
celui de Lindos (D 0.025), qui a été découvert
à Suse, est décoré de b image babylonienne du soleil,
v. Mémoires de la délégation en Perse, VII, p. 121,
fig. 436.
324. Petit disque ovale en os, perforé au milieu.
Long. 0.028, larg. 0.021, ép. 0.002.
*325 CA. Disque rond en os, percé à travers
(comme les »Inselsteine«). D 0.02, ép. 0.004. Sur
la face antérieure plane sont gravés un scorpion et un
petit caractère trifide; au revers légèrement bombé
se voit une rosace faiblement incisée à huit pétales.
La forme rappelle certains objets de parure en ambre
jaune (n° 250) et en faïence égyptienne; pour le
scorpion, cf. H. Schmidt, Schliemanns Sammlung,
n° 7706; ScHLIEMANN, IIÎOS, U° I4O7.
326 CA. Anneau circulaire d’argent entourant
un disque ornemental en verre à devant légèrement
bombé. D 0.024.
327. Petit disque rond en argent, dans lequel
est encastré un morceau de verre (peut-être chaton
d’une bague). D 0.01.
328. Petit disque rond de bronze mince. D 0.017.
Près du bord, un cercle de points en repoussé; au
centre, une bossette un peu plus grande. De pareils
disques sont quelquefois appliqués au milieu des
agrafes composées de quatre enroulements en spirale
(n° 131).
*329 CA. Plaque d’argent mince, rectangulaire,
à décoration en repoussé. L 0.031, H 0.023. Le
long du bord, série de points. Dans le champ limité
par cette bordure, deux femmes nues, debout, sont
représentées de face, l’une à côté de l’autre; les deux
mains sont ramenées devant la poitrine. En bas, entre
les jambes des personnages, un petit trou qui a servi
à fixer la plaquette à quelque objet. Autant que
l’oxydation du métal permet d’en juger, le style des
figures paraît apparenté à celui de certaines petites
plaques en or ou, plus rarement, en argent martelé,
trouvées dans l’île de Chypre, v. AA 1891, p. 126;
Ohnefalsch-Richter, Kypros, pl. 25, nos 12—14;
BMC, Jewellery, nos 1485—-1488; on trouve dans
ces plaques aussi la représentation double. Les
plaquettes nos 329—-330 ont été, probablement,
importées de l’île de Chypre. Les femmes sont de
stature trapue; la chevelure s’élargit en bas. Pour
le sujet, il suffit de renvoyer aux représentations
Blinkenberg, Lindos, I.
orientales bien connues de la déesse nue, qui se trou-
vent aussi sur les plaquettes chypriotes que nous
venons d’alléguer.
*330. Plaquette d’argent semblable; mêmes
dimensions. Comme dans l’exemplaire précédent,
la même image, en repoussé, est répétée deux fois:
deux personnages debout, placés symétriquement
des deux côtés d’un arbre, dont ils semblent saisir
le tronc. En haut, entre les deux groupes, un petit
trou. Vu la petitesse des figures et l’état de conser-
vation, les détails, comme le sexe des personnages
représentés, le costume, etc. échappent à l’obser-
vation. L’arbre est rendu comme une simple tige
verticale couronnée d’une »fleur de lotos« (cf. Aegina,
pl. 118, n° 25). Comme le sujet de n0329, cette image
aussi est d’origine asiatique. L’arbre flanqué de
deux personnages est figuré p. e. sur une pende-
loque en plomb découverte à Suse, v. Mémoires de la
délégation en Perse, VII, p. 72, fig. 156; le même motif
apparaît sur une agrafe en os du 8e siècle trouvée
à Sparte, v. BSA XV, p. 19; Eph. 1914, p. 39, fig. 28.
331. Fragment irrégulier d’une mince feuille
d’or. Long. 0.023, larg. 0.017. La moitié d’une
rosace en repoussé, de forme ordinaire, est conservée
près du bord. L’état incomplet ne permet pas de
dire, si c’est le fragment d’un diadème ou d’une pla-
quette d’incrustation.
. 332. GD. Plusieurs fragments insignifiants de
minces feuilles d’or, dont les dimensions ne dépassent
pas 0.01. Us proviennent évidemment de l’incrus-
tation d’anciens objets votifs complètement dé-
truits.
Ouvrage des femmes.
Les fusaïoles abondaient dans le sol de l’acropole:
la description suivante en comprend 209 exem-
plaires. Sans doute, ils figurent dans l’inventaire
de nos trouvailles à titre d’ex-voto; la quantité des
exemplaires trouvés défend de penser à des pertes
fortuites, et les femmes de l’ancienne Lindos n’au-
raient guère choisi le sanctuaire d’Athéna pour filer
leur laine. D’autre part, la consécration des usten-
siles de filage harmonise bien avec les autres genres
d’ex-voto. On ne peut rien imaginer de plus naturel
que la protection de la déesse lindienne implorée
pour le travail qui était regardé, pendant toute l’an-
tiquité, comme la tâche principale de la mère de
famille (cf. la plaisante historiette racontée par
Hérodote 4, 162). Les scènes du gynécée, très com-
munes sur les vases attiques (v. Bluemner, Techno-
logie, U, p. 132 sq.), et les bas-reliefs funéraires grecs
représentent assez souvent des femmes qui filent,
justement parce que c’était l’occupation régulière
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