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Blinkenberg, Christian [Editor]; Dyggve, Ejnar [Editor]; Carlsbergfondet [Editor]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (1,Texte): Les petits objets — Berlin: De Gruyter, 1931

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0098
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OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES

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d’un hypholmion (v. n° 450) en os (v. fig. 17). L 0.04,
diam. niax. 0.018. L’extrémité conservée est façonnée
en pivot et s’adapterait bien à l’élargissement de la
cavité intérieure du n° précédent. Comme le creux
cylindrique a le même diamètre (0.011) et les deux
pièces ont été trouvées dans le même dépôt votif,
elles ont probablement fait partie du même instru-
ment.
455 CA. Objet en bronze mince, façonné par le
martelage comme une sorte d’écuelle oblongue, piri-
forme, entourée d’un bord horizontal ondulé. Lon-
gueur actuelle 0.085; la longueur originelle a été
d’environ 0.093. C’est probablement un crotale;
ces instruments étaient souvent en bronze (v. Darem-
berg-Saglio, s. v.). Une paire de crotales à peu
près complets, de forme pareille, sont conservés au
Musée National de Copenhague (n° d’inv. 3538);
ils proviennent de l’île de Chypre.
*456. Deux cymbales de même grandeur, en
bronze fondu. D 0.061, H 0.012. La partie bombée
se continue sans arête dans le bord replié; au centre,
un petit trou pour un anneau de métal ou pour un
simple cordon; dans l’un d’eux ce trou est entouré
de deux cercles concentriques. La petitesse pourrait
faire supposer qu’il ne s’agit pas d’instruments de
musique destinés à servir. Il existe, cependant,
plusieurs exemples en bronze fondu qui ne sont guère
plus grands. On a trouvé des cymbales dans beau-
coup de sanctuaires grecs, v. AZ 1876, pl. 5 (cf.
Syll.-, n° 1034); de Ridder, Bronzes de la soc. arch.,
n° 664; Dodone, pl. 54, n° 4; Olympia, IV, nos 511
—519; Heraeum, II, nos 2258—2261; Delphes, N, nos
658—661. Une telle cymbale, trouvée sur ΓAcro-
pole d’Athènes, porte une dédicace adressée à Athéna
(Λύσιλλα άπαρχέν Άθεναίαι), v. Delt. I (1915), παράρ-
τημα, p. 34, fig. 40 L Sur la coutume de dédier
des cymbales avant les noces, v. AM 1896, p. 441
sq. Ces instruments sont de formes un peu variées
et soit en bronze martelé, soit fondus. Quant à la
forme des spécimens lindiens, on peut citer comme
analogues une cymbale trouvée dans le Héraion
d’Argos {Heraeum, n° 2258) et une paire de cymbales
du Musée National de Copenhague (n° d’inv. 6335;
D 0.095), qui portent la même inscription qu’une
paire conservée au British Muséum, v. British Muséum,
Greek and Roman life (1908), fig. 230. Les cymbales
de Copenhague ont été trouvées dans un tombeau
d’Elide; cf. des trouvailles semblables faites dans
la nécropole de Carthage, Mém. de la soc. des antiq.
de France 1895, p. 278, fig. 12, et dans celle de Gheyta
(Egypte), v. Flinders Petrie, Hyksos and Israélite
cities (1906), p. 59 et 63, pl. 44, nos 79—80.
457. Cymbale semblable. D 0.057, H 0.01.
458. Poignée en bronze fondu d’une cymbale du

type mentionné par Furtwaengler, Olympia, I\A,
p. 70; elle est de la même forme que n° 518 de l’ou-
vrage cité. En bas, deux rivets. H 0.042, larg. de
la base pyramidale 0.02.
459. Plaque quadrangulaire en bronze fondu.
Long. 0.084, lar8· 0.072, ép. en haut 0.007, en bas
0.004. Près du bord supérieur, au milieu, trou de
suspension. On peut supposer que la plaque a fait
partie de quelque instrument musical à percussion
(πλαταγώνιον, v. P-W, s. v. crepitaculum).
Lingots de plomb.
*460 CA. Petits lingots de plomb, aplatis par
le martelage et tordus au milieu de sorte que les deux
extrémités se trouvent dans un plan différent (l’une
horizontale, l’autre verticale). L 0.076—0.08. 21
exemplaires complets et deux fragments. Je ne
saurais rien prononcer sur la destination de ces objets
qui remontent assez haut dans la période archaïque:
dans un tombeau de Thera on a découvert un sky-
phos sicyonien, haut de 0.091, tout rempli de petits
lingots pareils, v. AM 1903, p. 78 et 237, fig. 80.
Poids de bronze et de plomb.
Dans les couches archaïques nous avons trouvé
plusieurs petits blocs de bronze solide, sans attaches
d’aucune sorte. Je ne saurais les expliquer que comme
des poids; on sait que de tels objets n’étaient pas
rarement dédiés dans les sanctuaires. Comme nous
n’avions pas de balance à notre disposition, l’étude
métrologique de ces poids ne peut être entreprise
qu’après un nouvel examen au Musée de Constanti-
nople. Un calcul basé sur le volume et sur l’éva-
luation du poids spécifique du métal donnera cer-
tainement des résultats fort peu exacts. Il faut
s’attendre à ce que les poids lindiens, étant antérieurs
à la fondation, en 407, de la nouvelle capitale
de l’île, nous informeront sur le système ancien
en usage à Rhodes. Je ne saurais dire si c’est par
hasard qu’un calcul provisoire entrepris de la manière
indiquée ci-dessus, paraît conforme au système
égyptien.
Les poids sont de trois types différents:
i°, de forme approximativement cubique (nos46i—
468), cf. Flinders Petrie, Nebesheh and Defenneh
(1888), pl. 47;
20, en forme de calotte sphérique reposant sur un
tronc de cône renversé (nos 469—470), type de poids
usité en Égypte, cf. Weigall, Weights and balances
{Cat. du Musée du Caire), pl. 1, I—K; Flinders
Petrie, op. c., pl. 46;
30, plaques rectangulaires solides (nos 471—-472).
 
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