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OBJETS D’USAGE PERSONNEL ET VARIÉ
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un sceau assyrien représente la même forme de
l'arbre sacré, adoré par un homme agenouillé, v.
Coll, do Clercq, II, p. 12, pl. 1, n° 4. La face A a été
reproduite Lindiaka II—IV, p. 23, fig. 18, B ib., fig. 19.
*558. Fragment du bord inférieur du côté gauche
d'une coquille de tridacne gravée. H 0.072, L 0.068. —
A, en haut, à gauche, est conservé le bord de l’aile
gauche; à droite, on voit des lotos disposés comme
ceux des nos 553 et 557. En bas est conservée une
partie d'un arbre sacré, pareil à celui de la face inté-
rieure de n° 557. — B, frise de triangles surmontée
d'une zone plus large, dans laquelle on observe un
fragment d’un arbre sacré analogue à celui de la face
A, une fleur de lotos remplie de feuilles de palmette
et une partie de l’arrière-train d’un sphinx couché
(v. Lindiaka II—IV, p. 21 sq.).
*559. Fragment de la partie supérieure d’une
coquille de tridacne gravée, comprenant la partie
attenante à la tête, à gauche. H 0.07, L 0.08. Sur
‘l’aile repose un bras gauche (v. op. c., p. 15), couvert
d’une draperie aux mêmes dessins carrés qui décorent
le vêtement du personnage à la tiare sur le n° 553.
La main fermée (à six doigts!) tient un bouton de
lotos à longue tige. De la décoration de l’intérieur
de la coquille n’est conservée qu’une petite partie de
la frise ordinaire de triangles. La face A a été repro-
duite op. c., p. 15, fig. 8.
*560. Partie supérieure d’une coquille de tridacne
gravée, recomposée de deux fragments. H 0.095,
L 0.148. Les yeux de la tête sculptée se prolongent
en une petite bande incisée, selon la manière égyp-
tienne. Une parure, qui est rendue par une série de
petits triangles superposés, descend des tempes (v.
op. c., p. 27). Les grandes ailes qui s’attachent d’ordi-
naire à la tête sculptée (v. op. c., p. 15) sont suppri-
mées. Le milieu de la face extérieure est occupé par
un grand »arbre sacré « de forme chypriote, composée
de palmettes superposées {op. cit., p. 20 et 28). De
l’un et l’autre côté sont placés symétriquement
deux archers dont la partie supérieure seule est con-
servée: ils ont la barbe longue, sans moustache, et
portent de hautes tiares; leurs yeux sont de forme
très allongée. Les vides sont remplis de fleurs et de
boutons de lotos, qui s’attachent à l’arbre sacré, au
corps, à la coiffure et même à l’arc des archers. La
face A a été reproduite op. c., p. 16, fig. 9. — Cf. le
numéro suivant.
*561. Fragment de la partie supérieure du côté
gauche d’une coquille de tridacne gravée. Long.
0.074, larg. 0.033. — A, outre les motifs végétaux ordi-
naires (fleur et boutons de lotos; fleur de lotos, remplie
d’une palmette, cf. n° 558), on observe l’aile et la
queue d’un sphinx, dressées en l’air. — B, deux petites
frises encadrées, contenant une torsade et une série
de boutons de lotos sans tige; zone plus large, dans
laquelle sont conservés l’arrière-train d’un sphinx
couché et deux boutons de lotos. La face A a été
reproduite op. c., p. 16, fig. 10, la face B ib., p. 24,
fig. 20. — Sur la pl. 21, le dessin de la face A porte,
par inadvertance, le numéro d’ordre 562 (au lieu de
561). Au Musée de Constantinople, on avait collé
ensemble, lors de ma visite en 1920, les deux frag-
ments 560 et 561, mais cette recomposition me paraît
très douteuse. Si elle est juste, les deux archers qu’on
voit sur n° 560 ont dû être des démons ailés. Mais
comment expliquer, dans ce cas, la queue de sphinx
qui apparaît sur n° 561, face A?
*562. Fragment d’une coquille de tridacne gravée,
comprenant la tête avec la partie contiguë à gauche.
H 0.054, L 0.064. La tête est mieux sculptée que
celle du n° 553. La gravure représentant les yeux
ressemble à un poisson (cf. op. c., p. 25, noter). Comme
c’est le cas pour les nos 560—561, les grandes ailes
qu’on voit le plus souvent sur le dos de la coquille
ont été supprimées. Le milieu du champ décoré a
été occupé par un démon ailé, coiffé d’une tiare, dont
il ne reste qu’une petite partie en haut (tiare, partie
des ailes). N° 562 a été reproduit op. c., p. 25, fig. 21.
563 CA, GD. Oeufs d’autruche. Dans le grand
dépôt d’ex-voto nous trouvâmes 69 petits fragments,
dont le plus grand ne dépassait pas la longueur de
0.067; Ls couches archaïques ont donné 20 fragments
dont le plus grand a une longueur de 0.057. Tous ces
fragments sont unis, sans décoration quelconque. —
On voit de nos jours des oeufs d’autruche suspendus
sous le toit des mosquées orientales; la Grèce ancienne
présente du moins un exemple analogue, à savoir
l’oeuf suspendu dans le sanctuaire des Leucippides
(Paus. 3, 16, 1). Dans l’Égypte ancienne les oeufs
d’autruche étaient quelquefois employés de la même
manière, v. British Muséum, 3. and 4. Egyptian rooms,
p. 68; Capart, Primitive art in Egypt, p. 39, note 5;
p. 217, note 1. Il y en a qui remontent à la période
préhistorique, v. AA 1903, p. 206. En Grèce, l’impor-
tation et l’emploi de ces objets étrangers et curieux
remonte à l’époque mycénienne; un exemplaire a
été trouvé dans la 5e tombe de l’acropole de Mycènes,
v. Staïs, Collection mycénienne, 2e éd. (1915), II,
p. 70, n° 828 (avec fig.). Six oeufs gravés et peints
figurent dans le mobilier de la »tomba d’Iside«, v.
Perrot, III, p. 855 sq.; pour d’autres fragments
d’oeufs décorés, v. Naukratis, I, p. 14, pl. 20, fig. 15
et RA 1899, II, p. 247 (tertre de Santa-Lucia en Es-
pagne); les tombeaux puniques du 6e siècle av. J.-C.
ne contenaient pas rarement des disques ronds taillés
dans la coque d’oeufs d’autruche et décorés d’un
visage peint, v. Mém. de la soc. nat. des antiq. de
France 1895, p. 286, fig. 20. On voit par ces exemples,
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OBJETS D’USAGE PERSONNEL ET VARIÉ
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un sceau assyrien représente la même forme de
l'arbre sacré, adoré par un homme agenouillé, v.
Coll, do Clercq, II, p. 12, pl. 1, n° 4. La face A a été
reproduite Lindiaka II—IV, p. 23, fig. 18, B ib., fig. 19.
*558. Fragment du bord inférieur du côté gauche
d'une coquille de tridacne gravée. H 0.072, L 0.068. —
A, en haut, à gauche, est conservé le bord de l’aile
gauche; à droite, on voit des lotos disposés comme
ceux des nos 553 et 557. En bas est conservée une
partie d'un arbre sacré, pareil à celui de la face inté-
rieure de n° 557. — B, frise de triangles surmontée
d'une zone plus large, dans laquelle on observe un
fragment d’un arbre sacré analogue à celui de la face
A, une fleur de lotos remplie de feuilles de palmette
et une partie de l’arrière-train d’un sphinx couché
(v. Lindiaka II—IV, p. 21 sq.).
*559. Fragment de la partie supérieure d’une
coquille de tridacne gravée, comprenant la partie
attenante à la tête, à gauche. H 0.07, L 0.08. Sur
‘l’aile repose un bras gauche (v. op. c., p. 15), couvert
d’une draperie aux mêmes dessins carrés qui décorent
le vêtement du personnage à la tiare sur le n° 553.
La main fermée (à six doigts!) tient un bouton de
lotos à longue tige. De la décoration de l’intérieur
de la coquille n’est conservée qu’une petite partie de
la frise ordinaire de triangles. La face A a été repro-
duite op. c., p. 15, fig. 8.
*560. Partie supérieure d’une coquille de tridacne
gravée, recomposée de deux fragments. H 0.095,
L 0.148. Les yeux de la tête sculptée se prolongent
en une petite bande incisée, selon la manière égyp-
tienne. Une parure, qui est rendue par une série de
petits triangles superposés, descend des tempes (v.
op. c., p. 27). Les grandes ailes qui s’attachent d’ordi-
naire à la tête sculptée (v. op. c., p. 15) sont suppri-
mées. Le milieu de la face extérieure est occupé par
un grand »arbre sacré « de forme chypriote, composée
de palmettes superposées {op. cit., p. 20 et 28). De
l’un et l’autre côté sont placés symétriquement
deux archers dont la partie supérieure seule est con-
servée: ils ont la barbe longue, sans moustache, et
portent de hautes tiares; leurs yeux sont de forme
très allongée. Les vides sont remplis de fleurs et de
boutons de lotos, qui s’attachent à l’arbre sacré, au
corps, à la coiffure et même à l’arc des archers. La
face A a été reproduite op. c., p. 16, fig. 9. — Cf. le
numéro suivant.
*561. Fragment de la partie supérieure du côté
gauche d’une coquille de tridacne gravée. Long.
0.074, larg. 0.033. — A, outre les motifs végétaux ordi-
naires (fleur et boutons de lotos; fleur de lotos, remplie
d’une palmette, cf. n° 558), on observe l’aile et la
queue d’un sphinx, dressées en l’air. — B, deux petites
frises encadrées, contenant une torsade et une série
de boutons de lotos sans tige; zone plus large, dans
laquelle sont conservés l’arrière-train d’un sphinx
couché et deux boutons de lotos. La face A a été
reproduite op. c., p. 16, fig. 10, la face B ib., p. 24,
fig. 20. — Sur la pl. 21, le dessin de la face A porte,
par inadvertance, le numéro d’ordre 562 (au lieu de
561). Au Musée de Constantinople, on avait collé
ensemble, lors de ma visite en 1920, les deux frag-
ments 560 et 561, mais cette recomposition me paraît
très douteuse. Si elle est juste, les deux archers qu’on
voit sur n° 560 ont dû être des démons ailés. Mais
comment expliquer, dans ce cas, la queue de sphinx
qui apparaît sur n° 561, face A?
*562. Fragment d’une coquille de tridacne gravée,
comprenant la tête avec la partie contiguë à gauche.
H 0.054, L 0.064. La tête est mieux sculptée que
celle du n° 553. La gravure représentant les yeux
ressemble à un poisson (cf. op. c., p. 25, noter). Comme
c’est le cas pour les nos 560—561, les grandes ailes
qu’on voit le plus souvent sur le dos de la coquille
ont été supprimées. Le milieu du champ décoré a
été occupé par un démon ailé, coiffé d’une tiare, dont
il ne reste qu’une petite partie en haut (tiare, partie
des ailes). N° 562 a été reproduit op. c., p. 25, fig. 21.
563 CA, GD. Oeufs d’autruche. Dans le grand
dépôt d’ex-voto nous trouvâmes 69 petits fragments,
dont le plus grand ne dépassait pas la longueur de
0.067; Ls couches archaïques ont donné 20 fragments
dont le plus grand a une longueur de 0.057. Tous ces
fragments sont unis, sans décoration quelconque. —
On voit de nos jours des oeufs d’autruche suspendus
sous le toit des mosquées orientales; la Grèce ancienne
présente du moins un exemple analogue, à savoir
l’oeuf suspendu dans le sanctuaire des Leucippides
(Paus. 3, 16, 1). Dans l’Égypte ancienne les oeufs
d’autruche étaient quelquefois employés de la même
manière, v. British Muséum, 3. and 4. Egyptian rooms,
p. 68; Capart, Primitive art in Egypt, p. 39, note 5;
p. 217, note 1. Il y en a qui remontent à la période
préhistorique, v. AA 1903, p. 206. En Grèce, l’impor-
tation et l’emploi de ces objets étrangers et curieux
remonte à l’époque mycénienne; un exemplaire a
été trouvé dans la 5e tombe de l’acropole de Mycènes,
v. Staïs, Collection mycénienne, 2e éd. (1915), II,
p. 70, n° 828 (avec fig.). Six oeufs gravés et peints
figurent dans le mobilier de la »tomba d’Iside«, v.
Perrot, III, p. 855 sq.; pour d’autres fragments
d’oeufs décorés, v. Naukratis, I, p. 14, pl. 20, fig. 15
et RA 1899, II, p. 247 (tertre de Santa-Lucia en Es-
pagne); les tombeaux puniques du 6e siècle av. J.-C.
ne contenaient pas rarement des disques ronds taillés
dans la coque d’oeufs d’autruche et décorés d’un
visage peint, v. Mém. de la soc. nat. des antiq. de
France 1895, p. 286, fig. 20. On voit par ces exemples,
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